Proximité envers « toute la population d’Ukraine » touchée par la guerre, et appel afin que soit respectée « la légalité internationale concernant le territoire et les frontières du pays ». Tel a été le message délivré par le Saint-Siège lors de la session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (2-27 mars 2015).
Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, a souligné que le rétablissement des frontières de l’Ukraine constituait « un élément clé pour garantir la stabilité tant au niveau national que régional, et pour rétablir la loi et l’ordre basés sur le plein respect de tous les droits humains fondamentaux ».
C’est pourquoi le Saint-Siège « accueille favorablement les mesures adoptées pour faire respecter le cessez-le-feu, compris comme une condition essentielle pour arriver à des solutions politiques exclusivement à travers le dialogue et les négociations », a-t-il déclaré.
Il a rappelé « la nécessité cruciale pour toutes les parties de mettre en œuvre les décisions prises d’un commun accord ».
Mgr Tomasi a appelé à mettre fin « aux pertes de vies humaines, aux actes de violence et aux autres formes d’abus », demandant aussi « la libération de tous les otages et personnes détenues illégalement et la garantie d’un accès sans obstacles de la part de tous les acteurs autorisés à fournir une assistance humanitaire dans ces zones ».
L’archevêque a exprimé en outre la préoccupation du Saint-Siège « pour la situation sociale d’urgence dans laquelle se trouve la population résidant dans les zones touchées, à cause de la pauvreté, de la faim, de l’insécurité et des risques sanitaires », ainsi que pour les blessés, les personnes déplacées et les familles qui ont perdu leurs proches.
L’Église, a conclu Mgr Tomasi, « s’engage à offrir son aide à travers ses institutions et demande aux organisations caritatives catholiques d’intensifier et de coordonner leurs efforts pour apporter une assistance à la population de l’Ukraine ».
Traduction de Constance Roques