« La souffrance est un appel à la conversion : elle nous rappelle que nous sommes fragiles et vulnérables » : c’est le tweet du pape François ce mardi 24 mars 2015.
A l’occasion du centenaire de la naissance du bienheureux Luigi Novarese, le 17 mai 2014, il expliquait : « La souffrance n’est pas une valeur en elle même », mais une réalité « à vivre avec une attitude juste ».
Ni « passivité », ni « résignation », ni « rébellion » mais « vivre la douleur en acceptant la réalité de la vie avec confiance et espérance, en mettant l’amour de Dieu et du prochain dans la souffrance même : l’amour transforme tout », soulignait-il.
Lors de l’angélus du 8 février 2015, le pape François encourageait l’Église à « répondre avec la lumière de la foi » aux questions existentielles sur « le sens de la maladie et de la souffrance, et sur le pourquoi de la mort ».
Pour cela, il faut « garder sous les yeux le Crucifix, dans lequel apparaît tout le mystère salvifique de Dieu Père, qui par amour des hommes n’a pas épargné son propre Fils », ajoutait-il.
Il invitait les chrétiens « à porter la lumière de l’Évangile à ceux qui souffrent et à ceux qui les assistent, membres des familles, médecins, infirmiers, pour que le service au malade soit accompli avec toujours plus d’humanité, avec un dévouement généreux, avec amour évangélique, avec tendresse ».