« Nous avons besoin de la Vierge Marie », déclare le pape François en entamant sa visite pastorale à Naples, en Campanie samedi 21 mars 2015 : parti du Vatican à 7h du matin en hélicoptère, le pape François a réservé sa première visite de la journée au sanctuaire marial de Pompéi, dédié à Notre Dame du Rosaire.
Le sanctuaire de la nouvelle ville de Pompéi – à une vingtaine de kilomètres de Naples – a été fondé au XIXe siècle par le bienheureux Bartolo Longo. Un jour, lors d’une promenade dans la campagne, cet avocat entendit une voix lui dire : « Si tu propages le Rosaire tu seras sauvé ». Il décida de répandre le culte de la Vierge.
A son arrivée vers 7h50, le pape a été accueilli par Mgr Tommaso Caputo, archevêque de Pompéi et délégué pontifical pour le sanctuaire et par le maire de la ville M. Nando Uliano.
Après avoir rejoint en voiture le sanctuaire, le pape est entré dans l’église où il a remonté l’allée centrale, acclamé par une foule joyeuse. Proche de la population comme à l’accoutumée, il a pris son temps pour bénir les enfants et les personnes handicapées.
Puis il s’est recueilli en silence devant l’image de Notre Dame du Rosaire, et a récité la « Petite Supplique », qui résume la « Supplique à la Reine du Rosaire de Pompéi », composée en 1883 par Bartolo Longo et traditionnellement récitée à midi en Italie, le 8 mai et le premier dimanche d’octobre, mois du Rosaire.
En ressortant sur le parvis, le pape a salué les personnes présentes, qui avaient veillé en prière toute la nuit : « Merci beaucoup pour cet accueil chaleureux. Nous avons prié la Vierge Marie, pour qu’elle nous bénisse tous : vous, moi et le monde entier. Nous avons besoin de la Vierge Marie, pour qu’elle nous protège. »
« Priez pour moi, n’oubliez pas. A présent je vous invite à réciter tous ensemble un « Je vous salue Marie » à la Vierge et puis je vous donnerai la bénédiction », a-t-il ajouté.
Autour de ce sanctuaire, aujourd’hui centre de pèlerinage international, Bartolo Longo fonda de nombreuses œuvres sociales pour les plus fragiles, en particulier les enfants et adolescents orphelins et abandonnés.
Le pape avait ensuite une journée dense avec différentes étapes : la population des quartiers gangrenés par la mafia, les prisonniers, le clergé et les religieux, les malades et enfin les jeunes et les familles.