Le Saint-Siège salue le courage des jeunes qui défendent la vie : ils sont « les signes d’un « printemps » de respect pour la personne humaine, qui remplit la société d’espoir », déclare Mgr Auza.
Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies à New York, présidait le colloque « Jeune et courageuse, parce que la vie n’attend pas : Lila Rose en personne » (« Young and Courageous, Because Life Can’t Wait: Lila Rose in Person »), le 12 mars 2015.
Lila Rose, 26 ans, a fondé en 2004 le mouvement « Live Action », dédié à la construction d’une culture de la vie, qui promeut des alternatives à l’avortement, notamment par des programmes d’éducation et des enquêtes dénonçant les abus de la culture abortive.
L’archevêque a expliqué aux participants que cet événement se voulait mettre en lumière « le courage de tant de jeunes dans la défense et la promotion de la vie et la dignité humaines » : « Ici aux États-Unis et dans le monde, le visage du mouvement pro-vie devient de plus en plus jeune », a-t-il fait observer en notant au sein de la jeunesse « une conscience toujours plus grande du don précieux de la vie ».
Ces jeunes « se mettent au service des femmes enceintes dans le besoin, des malades et des personnes âgées… Un grand nombre de jeunes parcourent le monde pour aider les plus pauvres… Ils se lèvent contre ce que le pape François appelle la « culture du rebut » ».
L’archevêque a vu dans ces gestes « les signes d’un « printemps » de respect pour la personne humaine, qui remplit la société d’espoir » : « Leur courage dans ce service désintéressé encourage tous ».
Mais cela exige « de la persévérance » pour continuer sans se décourager même si « les vents contraires sont très forts », a-t-il ajouté.
Il a mis en garde contre la tentation de considérer la lutte comme un conflit – « nous » contre « eux » – en pensant que « certaines personnes ne changeront jamais » : « Armez-vous de l’amour et de la miséricorde, de l’amitié et du respect pour tous », a-t-il exhorté.
Citant le pape Français aux jeunes des Philippines, Mgr Auza a souligné que « la plus importante leçon dans la vie est d’apprendre comment aimer ». Il ne suffit pas « d’accumuler des informations, ni d’épouser une cause » mais il faut « apprendre à aimer ».
Dans son message pour la 30e Journée mondiale de la jeunesse (29 mars 2015), le pape exhorte les jeunes à « apprendre à discerner ce qui peut « polluer » son cœur, se former une conscience droite et sensible, capable de « discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait » (Rm 12, 2) ».
Même si « il est difficile de garder un cœur droit et une conscience propre », c’est l’unique chemin pour « voir l’image de Dieu, reconnaître l’humanité de ceux qui sont sans défense, de l’utérus à la mort naturelle », a affirmé l’archevêque.
Il a conclu en remerciant Lila Rose « pour son travail dans la défense de l’enfant à naître et pour l’enthousiasme avec lequel elle communique à tant de jeunes l’amour inconditionnel pour la vie » : « La bravoure et la jeunesse sont importants dans la protection et le développement du don le plus précieux de tous, et du droit humain le plus fondamental de tous, à savoir la vie ! »