Pour une agriculture à faible impact environnemental

Le pape François plaide pour « une agriculture à faible impact environnemental », afin de prendre soin de la terre qui est « sœur et mère ».

Le pape a reçu les dirigeants de la Confédération nationale des cultivateurs italiens (Coldiretti), le 31 janvier 2015, au Vatican, à l'occasion du 70e anniversaire de la Confédération.

Retrouver l'amour de la terre comme mère

« L'homme n'est pas seulement appelé à cultiver la terre, mais aussi à en prendre soin », a-t-il souligné : « Les deux aspects sont étroitement liés. »

Le pape a salué « l'attention, la patience, le dévouement » de l'agriculteur qui prend soin de sa terre, y voyant la naissance d'une relation particulière : « un rapport familial est créé et la terre devient la "sœur" terre. »

La terre est aussi « mère », elle « nourrit » et « prend soin de la santé » de l'homme, « la terre est la sœur et la mère qui soigne et guérit ». A tel point que le pape a comparé ceux qui détournent les terres agricoles pour « d'autres activités plus rentables en apparence », à « des personnes qui n'ont pas de sentiments, qui vendent leur famille, leur mère ».

Le pape a invité à « retrouver l'amour de la terre en tant que mère », de laquelle l'homme est tiré et à laquelle il est « appelé à retourner constamment ».

Des relations solides et vitales avec la terre

Il a plaidé pour « une agriculture à faible impact environnemental », afin que « la manière de cultiver la terre soit en même temps aussi une manière d'en prendre soin », en vue des futures générations.

Cette « agriculture sociale au visage humain », est faite « de relations solides et vitales entre l'homme et la terre », d'une « alliance » avec la terre, a-t-il expliqué. Elle est le contraire de « l'exploitation de la terre, de son affaiblissement et son abandon ».

A une époque « d'accélération des changements climatiques et d'événements météorologiques extrêmes », de grande pollution, le pape a appelé à « une action circonstanciée de soin de la création » : « il est urgent que les Nations réussissent à collaborer pour cet objectif fondamental. »