Solitude et anonymat, la croix des sans-abri

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Le pape leur exprime sa proximité

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Le pape François exprime sa proximité aux personnes sans-abri : « Le fait que les gens ne sachent pas votre nom et vous appellent les « sans-abris », c’est votre croix et votre patience ».

Au cours de sa visite à la paroisse de Saint-Michel-Archange à Pietralata, dans le nord-est de Rome, le 8 février 2015, le pape a rencontré des personnes sans-abri, comme l’avait annoncé le curé, le P. Aristide Sana : « Le pape passera aussi du temps avec des personnes qui gravitent autour de la paroisse et qui vivent des situations difficiles graves. Il y a beaucoup d’histoires difficiles ici : sans-abri, pères séparés qui dorment dans leur voiture… ».

Le pape les a remerciés pour leur accueil : « Merci de me recevoir avec générosité, merci pour votre patience et merci de ne pas avoir perdu l’espérance, merci pour votre témoignage lorsque vous portez votre solitude, votre croix. »

« Souvent, le fait que les gens ne sachent pas votre nom et vous appellent les « sans-abris », et que vous supportiez cela, c’est votre croix et votre patience », a-t-il ajouté.

« Et pourquoi le Seigneur permet-il cette croix ? Il l’a permise à son Fils en premier. Et Jésus vous comprend bien. Moi aussi, je vous comprends bien et je vous suis proche par la pauvreté de ma personne, de ne pas pouvoir faire plus pour vous, mais avec mon cœur, je vous suis proche », a confié le pape.

Il leur a affirmé que dans le cœur de chacun se tenait « l’Esprit-Saint », « l’étreinte de l’amour du Père » : « Quand nous regardons où le feu s’est produit, nous voyons des cendres et nous pensons que tout est fini, qu’il n’y a plus rien ; mais s’il y a un peu de vent ou si nous faisons un geste pour enlever ces cendres, nous trouvons le feu au-dessous. Sous toutes les cendres de la souffrance, de la solitude, sachez qu’il y a le feu de l’Esprit-Saint, au-dessous. »

Le pape a conclu par la bénédiction : « Et je vous demande, s’il vous plaît, de prier pour moi, parce que moi aussi j’ai besoin de prière, parce que je suis pécheur. Merci. »

Avec une traduction de Constance Roques

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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