Le cardinal jésuite allemand Karl Josef Becker, professeur émérite de l’Université pontificale grégorienne, est décédé ce 10 février 2015 à l’âge de 86 ans. Il a été consulteur auprès de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Le pape salue son « service exemplaire », notamment dans « la formation des nouvelles générations », dans un télégramme envoyé au P. Adolfo Nicolás, préposé général de la Compagnie de Jésus.
« La nouvelle du pieux départ du vénéré cardinal Karl Josef Becker suscite dans mon âme une peine affectueuse et je désire vous exprimer, ainsi qu’à toute la Compagnie de Jésus, mes sincères et profondes condoléances », écrit le pape.
Il exprime sa « grande gratitude » pour le « service intense et exemplaire rendu pendant de nombreuses années par le regretté cardinal dans l’enseignement, la formation des nouvelles générations, spécialement des prêtres, dans la recherche théologique, comme dans le service rendu au Saint-Siège ».
Le pape assure de sa « prière fervente au Seigneur afin que, par l’intercession de la Vierge Sainte et de saint Ignace de Loyola, il veuille accorder au défunt cardinal la récompense éternelle promise à ses fidèles disciples ».
Il conclut en donnant « le réconfort de la bénédiction apostolique » à « tous ceux qui l’ont connu et qui ont apprécié ses qualités de cœur et d’esprit ».
Le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin s’est joint au pape, par un télégramme dans lequel il souligne l’estime de « générations d’étudiants » qui ont entouré le cardinal tout au long de sa vie.
Le cardinal Becker était né à Cologne en 1928 et il était entré dans la Compagnie de Jésus à l’âge de vingt ans. Après des études de philosophie et de théologie en Allemagne, il avait été ordonné prêtre en 1958.
Docteur en théologie, le cardinal a enseigné la dogmatique, d’abord à Francfort puis, de 1969 à 2003, à l’Université pontificale grégorienne à Rome.
Pendant de nombreuses années, il a été consulteur à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire du 18 février 2012, il s’est éteint à l’hôpital romain « Fatebenefratelli », géré par l’Ordre de Saint Jean de Dieu.
Avec une traduction de Constance Roques