Le pape François exhorte les baptisés à ne jamais oublier leur « premier amour », « le jour de leur rencontre avec Jésus » : cette mémoire « alimente l’espérance ».
Lors de la messe de ce vendredi matin, 30 janvier 2015, à Sainte-Marthe, le pape a commenté la première lecture (He 10, 32-39) où l’auteur de la lettre aux Hébreux écrit : « Frères, souvenez- vous de ces premiers jours où vous veniez de recevoir la lumière du Christ. »
Il s’agit de ne jamais oublier « le jour de la rencontre avec Jésus », jour de « grande joie », ni le « courage, l’enthousiasme et la franchise des premiers temps » où le chrétien avait « une volonté de faire de grandes choses ».
Sans « la mémoire » qui rappelle cet « enthousiasme du premier amour », le chrétien court le risque de « la tiédeur » : « les chrétiens tièdes sont là, ils sont chrétiens, mais ils ont perdu la mémoire du premier amour. Ils ont perdu l’enthousiasme ».
Ils ont aussi perdu « la patience », qui permet « d’accepter les choses de la vie avec l’esprit de l’amour de jésus ; de « supporter », de « porter sur ses épaules » les difficultés ».
« Le chrétiens a ces deux paramètres, qui sont le cadre pour garder le salut » : « la mémoire et l’espérance. Réveiller la mémoire pour alimenter l’espérance » qui ne déçoit pas, « même dans l’obscurité ».
« Cela fait mal au cœur de voir tant de chrétiens à mi-chemin, tant de chrétiens en échec sur cette route vers la rencontre avec Jésus… ils ont perdu la mémoire du premier amour et n’ont pas d’espérance », a conclu le pape.