Pour se préparer à la venue du pape le 21 mars prochain, l’archidiocèse de Naples distribue le document « En attendant François » : des fiches concrètes pour réfléchir et s’engager sur le thème « donner à manger aux affamés ».
Diffusé en 5.000 exemplaires à la curie de l’archevêché, aux paroisses, associations, écoles et instituts religieux, ce document a pour but d’aider les Napolitains « à accueillir docilement ce que dira le pape et à faire en sorte que cela se poursuive dans [leur] vie », explique le P. Pasquale Incoronato, directeur du service diocésain de la pastorale des jeunes.
« Le pape François doit nous confirmer dans la foi et nous inciter à continuer la rédemption humaine, sociale et chrétienne dont notre ville a besoin », avait souligné le cardinal Crescenzio Sepe, archevêque de Naples, dans sa Lettre pastorale « Donner à manger aux affamés », publiée en vue de l’événement.
Les fiches du document développent les thèmes de cette lettre. À Naples, les besoins qui attendent d’être « rassasiés » sont clairs : la justice, le pain et l’avenir, précise le P. Incoronato. Le matériel suit donc ces trois thèmes directeurs.
Les fiches partent du catéchisme diocésain « Allez dans la ville » [Andate in città], créé pour évangéliser. Chaque fiche contient sept parties : une introduction, un passage biblique avec une brève catéchèse, des récits, des liens de musique en vidéo, des suggestions d’itinéraires artistiques, des interviews et un exercice à faire.
Par exemple, le chapitre sur la « faim de justice » invite à réfléchir à partir de l’Évangile de Matthieu, sur les pharisiens qui cherchent à mettre Jésus en difficulté à propos de la loi humaine et de la loi de Dieu… et propose en conclusion des adresses où s’engager – Caritas, pastorale des prisons, Centre La Tenda pour toxicomanes.
Le matériel réservé aux jeunes est conçu avec un graphisme attrayant. Pour les paroisses, un passage de l’encyclique Evangelii gaudium et des engagements de vie sont proposés.
Le P. Incoronato souhaite que grâce à ce travail, l’« après-François soit le signe tangible d’une espérance et d’un nouveau printemps pour la ville et pour l’Église locale ».
Avec une traduction de Constance Roques
