Le secrétaire général du synode, le cardinal Lorenzo Baldisseri, invite les mouvements ecclésiaux au service des familles à participer au débat en vue du prochain synode sur la famille (4-25 octobre 2015). Il annonce que "l’Instrument de travail" (Instrumentum laboris) du synode sera publié en juin.
Plus de 500 personnes, représentant 80 mouvements et associations nationales et internationales pour les familles, en provenance de 26 pays des cinq continents, étaient réunies à Rome pour le "Congrès international des mouvements, des groupes et des associations de la famille et de la vie", du 22 au 24 janvier 2015.
« Nous sommes en chemin et la méthodologie est aussi en chemin... cette période entre les deux synodes est la plus importante », a souligné le cardinal Baldisseri au cours de la rencontre, co-organisée par le Secrétariat du synode des évêques et le Conseil pontifical pour la famille.
Il a annoncé que l’Instrumentum laboris du synode serait publié en juin. Les diocèses ont jusqu’au 15 avril pour répondre aux 46 questions du « document préparatoire » envoyé en décembre dernier (Lineamenta).
Le cardinal a invité les participants à « communiquer leurs différentes expériences » et à réfléchir à la première question : « La description de la réalité de la famille présente dans la Relatio Synodi correspond-elle à ce que l’on observe dans l’Église et dans la société d’aujourd’hui ? Quels aspects manquants peut-on intégrer ? »
Il a salué la « richesse extraordinaire » que représentent ces mouvements pour l’Église, mouvements dont « la plus grande partie sont apparus après le concile Vatican II ».
Encourageant la « recherche de choix pastoraux courageux, en particulier dans le soin des familles blessées », le cardinal a invité à « garder à l’esprit les situations de ces fidèles qui, tout en vivant des situations matrimoniales irrégulières, désirent participer toujours plus pleinement à la vie de l’Église et sont disposés à s’engager sérieusement dans un parcours progressif ».
Dans l’attente des réponses des Conférences épiscopales et en vue de l’assemblée d’octobre, « des groupes d’étude à différents niveaux à Rome, aborderont les thèmes plus sensibles, surtout ceux qui concernent les points qui n’ont pas eu la majorité requise », c’est-à-dire la possibilité de donner la communion aux personnes divorcées remariées et les familles qui ont en leur sein des personnes homosexuelles, a-t-il précisé.
Avec une traduction de Constance Roques