Le card. Sandri dénonce les actions des trafiquants d'armes et d'êtres humains

Veillée de prière à Rome pour la paix en Syrie et en Irak

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Le cardinal Sandri dénonce les méfaits des trafiquants d’armes et des trafiquants d’êtres humains, qui tirent profit des drames des autres. Il prie pour « la conversion des cœurs de tous ceux qui font le mal ».

Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a présidé, hier, 15 janvier 2015, une veillée de prière organisée par le diocèse de Rome dans la paroisse de la Nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ, pour la paix en Syrie et en Irak.

La veillée de prière, animée par les communautés catholique-arménienne, libanaise maronite, syro-antiochienne et grecque-melkite de Rome, avait pour thème biblique la rencontre de Dieu avec Abraham au chêne de Mambré (Gn 18,1-21).

« Aujourd’hui, le Moyen-Orient tout entier est le théâtre de guerres et de violences qui semblent ne jamais finir, mais le Dieu de l’Alliance n’a pas cessé de cheminer avec l’homme, même là où sont la désolation et l’extermination », a affirmé le cardinal dans son homélie rapportée par Radio Vatican.

Il a salué les Syriens et Irakiens chrétiens qui restent « fermes dans leur profession de foi », appelant de ses voeux la fin du conflit : « ce serait encore plus grave si le Moyen-Orient ne pouvait plus être une patrie pour les chrétiens ; ou encore si le drame continuait ».

Il a aussi invité les occidentaux à ne pas s’habituer à la souffrance des minorités persécutées : « Parfois peut-être nous sommes-nous habitués aux attentats, aux destructions, aux meurtres et aux enlèvements, aux visages des enfants, des personnes âgées et des autres exilés. Nous devons en demander pardon au Seigneur. »

Le cardinal a dénoncé par ailleurs les actions de ceux qui « tirent profit des drames », comme les « trafiquant d’armes ou de matières premières, trafiquant d’êtres humains, de femmes et d’enfants ».

« Nous espérons, a-t-il conclu, que la victoire de Dieu sera constituée, ici, par la conversion des cœurs de tous ceux qui font le mal, tout en demeurant certains que le jugement de l’histoire est dans Ses mains seulement, et que celui qui a osé défigurer l’humanité qu’Il a créée et aimée devra en répondre devant Lui au jugement dernier ».

Avec une traduction de Constance Roques

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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