« Bienvenu en Israël », a dit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou en espagnol, en accueillant le pape François à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, ce dimanche 24 mai après-midi, vers 15h40 (heure de Rome). Il a affirmé sa volonté de pacifier les relations avec les Palestiniens.
L’hélicoptère du pape venait de parcourir le 65km qui séparent Bethléem de Tel Aviv.
« Vous portez avec vous la réconciliation et la paix », a dit le Premier ministre, non seulement pour les chrétiens du monde « mais aussi pour ceux qui ne sont pas chrétiens mais sont inspirés par ces valeurs ». Son discours était en hébreu et en anglais.
Il s’est référé à la Bible, la « Tanakh », acronyme de : Torah (la Loi, le Pentateuque), Neviim (les Prophètes), Khetouvim (les Ecrits : livres de sagesse et livres historiques), pour les chrétiens, le « Premier » ou « Ancien » Testament.
« On attend le moment, a-t-il dit notamment où l’homme ne lèvera plus la main contre l’autre ».
Il a fait allusion à la visite du pape, prévue, lundi, 26 mai, à Jérusalem, au Mémorial de la Shoah de Yad Vashem au cours de laquelle « ont péri un tiers des juifs ».
Il a salué ce « geste de respect » et sa « condamnation pour les actes d’antisémitisme comme celui d’hier » à Bruxelles.
Il a fait observer que dans un Moyen Orient en ébullition, Israël est une « île » qui permet la « liberté de culte » et s’est engagé à respecter le « Statu quo » entre juifs, chrétien et musulmans.
Il a confié avoir été « profondément marqué » par sa venue au Vatican, il y a six mois, le 2 décembre 2013, marqué par sa « personnalité spirituelle » et son « rapport avec peuple juif », avec « la communauté juive en Argentine » et son « livre avec le rabbin Skorka ».
Il a redit sa volonté de « pacification avec les Palestiniens » et la « main tendue à ceux qui voudront vivre en paix » avec Israël.
Il a dit ses vœux pour « réaliser » cela avec succès et « continuer à croire dans la paix », avant de redire : « Bienvenu dans l’Etat d’Israël !»