Pour la fête de saint Maron – 9 février – saint Patron de l’Église maronite et du Liban, le cardinal Leonardo Sandri encourage à « demander la paix pour tout le Moyen-Orient ».
Le cardinal, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a en effet participé à la célébration liturgique de la fête de saint Maron, célébrée lundi 10 février 2014 au Collège pontifical maronite de Rome.
Le cardinal a présenté à saint Maron deux intentions de prière, à commencer par « la paix pour tout le Moyen-Orient ».
Il a souligné entre autres les « immenses angoisses de la Syrie » qui a été la patrie de saint Maron : « Que par sa puissante intercession, il accompagne lui-même les victimes jusqu’au cœur de Dieu et fortifie les ‘mains affaiblies’ par les souffrances interminables de tant d’innocents, en particulier des plus faibles et sans défense ».
La deuxième intention, inspirée de l’exhortation apostolique "Evangelii gaudium", concerne la liberté religieuse au Liban : le cardinal a souhaité que « la dimension publique de la foi chrétienne et la responsabilité des chrétiens » dans la construction du bien commun soient « éclairées par l’enseignement des pasteurs ».
« Demandons la joie de l’Évangile », a-t-il poursuivi, encourageant « tous les jeunes Orientaux, qui regardent parfois l’avenir avec préoccupation », à demander au saint libanais de « confirmer la joie de l’Évangile dans le cœur de tous les prêtres, afin qu’ils la communiquent avec enthousiasme aux fidèles laïcs ».
Le cardinal a évoqué le pèlerinage récent durant lequel il a visité les grands sanctuaires de Harissa, Zahlé et Magdouché, où il a confié à la Vierge une supplique pour la paix au Liban et dans tout le Moyen-Orient.
Il a exprimé par ailleurs la « profonde gratitude » du dicastère pour la visite du pape Benoît XVI au Liban, en septembre 2012, et pour le don de l’exhortation apostolique « Ecclesia in Medio Oriente ». Il a aussi rendu grâce pour l’élection du « pape François, qui a fait le cadeau d’une autre exhortation apostolique, ‘Evangelii gaudium’ ».
Traduction d’Hélène Ginabat