Le pape dénonce la "plaie de l'usure"

Un drame qui blesse la dignité inviolable de l’homme

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« Quand une famille n’a pas de quoi manger parce qu’elle doit rembourser un emprunt à ses usuriers, ce n’est pas humain ! Et le drame de cette plaie sociale blesse la dignité inviolable de la personne humaine », déclare le pape François lors de l’audience générale de ce 29 janvier 2014.

S’adressant aux différents groupes du monde entier après sa catéchèse, le pape a salué « les Fondations associées à la Consultation nationale [italienne] anti-usure, accompagnées de l’archevêque de Bari, Mgr Francesco Cacucci ».

Selon Radio Vatican, plus de 3 000 volontaires travaillant au sein d’organismes de lutte contre l’usure, étaient en effet présents place Saint-Pierre.

« Je souhaite que les Institutions puissent intensifier leur engagement aux côtés des victimes de l’usure, qui est une plaie sociale dramatique », a déclaré le pape : « Quand une famille n’a pas de quoi manger parce qu’elle doit rembourser un emprunt à ses usuriers, ce n’est pas chrétien, ce n’est pas humain ! Et le drame de cette plaie sociale blesse la dignité inviolable de la personne humaine ».

L’usure, qui consiste à fournir des prêts à des taux d’intérêt illégaux, si bien que le débiteur ne peut pas les rembourser, est pratiquée par la criminalité organisée en Italie.

Benoît XVI avait aussi encouragé la lutte contre ce fléau lors d’une audience en 2009 (cf. Zenit du 1er juillet 2009).

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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