Le martyrologe romain fait mémoire, demain, 29 janvier, de la bienheureuse italienne Villana delle Botti, une laïque du XIVe s. (v. 1360) dont la vie pourrait illustrer plus d’une homléie du pape François sur l’esprit mondiain.
Cette jeune Florentine, fille d’un riche commerçant, ne put vaincre l’opposition paternelle, lorsqu’elle exprima son désir de se consacrer à Dieu dans la vie monastique. Et son mariage imposé par la volonté paternelle l’entraîna ensuite dans une vie mondaine et frivole.
Pourtant, elle allait revenir à Dieu à la suite d’une vision : un jour, se regardant dans son miroir, elle aperçut des traits diaboliques au lieu de son propre visage. Elle comprit l’avertissement, changea de vie, et demanda à être reçue dans le Tiers ordre dominicain.
En butte aux contradictions que ce bouleversement intérieur ne manqua pas de susciter, elle n’en persévéra pas moins jusqu’à sa mort dans les œuvres de charité.