Le pape soutient les initiatives sociales de la paroisse du Sacré-Cœur de Jésus, à Castro Pretorio, à Rome, par une visite prévue dimanche prochain, 19 janvier 2014 (cf. Zenit du 8 janvier 2014).
Un programme dense attend le pape dans cette paroisse, confiée depuis 1881 aux prêtres salésiens de saint Jean Bosco : entre autres, rencontres avec des réfugiés, des sans-abri, des jeunes, des bénévoles.
« Nous avons envoyé une lettre au pape François, lui expliquant ce que notre communauté fait avec les réfugiés, les sans-abris, les jeunes. Et il a accepté de venir », rapporte le curé, le P. Valerio Baresi, sur « Roma Sette », l’hebdomadaire du diocèse de Rome.
Pour les sans-abris, la paroisse organise « Piazza grande » chaque vendredi : un après-midi de fraternité où « nous jouons aux dames, aux cartes, nous lisons et commentons l’Evangile et puis dînons tous ensemble », explique le P. Baresi.
Le vendredi soir, les jeunes bénévoles sortent dans les rues qui entourent la basilique pour apporter un panier repas aux sans-abris. Les réfugiés quant à eux « viennent frapper à notre porte grâce au bouche à oreille. Nous travaillons en coordination avec le Centre Astalli, qui s’occupe de la reconnaissance du statut juridique. Nous suivons l’étape suivante, plus formative et spirituelle », ajoute le curé.
Le pape François sera accueilli à 16h par le P. Baresi et la communauté paroissiale de la basilique. Au cours de la visite, il rencontrera les enfants et les jeunes du foyer, les pauvres et sans-abris, et une centaine de réfugiés ainsi que des bénévoles, pour la plupart des jeunes italiens.
Le pape s’entretiendra aussi avec les familles dont les enfants ont été baptisés durant l’année qui vient de s’écouler et avec les couples d’époux. Puis il confessera cinq personnes et célèbrera une messe à 18h.
Dans la cour, deux écrans géants seront montés pour ceux qui n’auront pu trouver de place dans l’église. La liturgie sera animée par 80 choristes de la paroisse et diverses instrumentistes (guitare, flûte, violon, piano électrique et percussions).
Avec Océane Le Gall pour la traduction