Les enfants qui le fêtent joyeusement, en Belgique et en Lorraine notamment, sont particulièrement sous la protection de saint Nicolas de Myre, leur défenseur.
Sa fête le rappelle en ce mois de décembre où le pape François demande à tous les catholiques de prier avec lui pour les enfants du monde.
Saint Nicolas, évêque de Myre, en Asie Mineure (+ 324) a participé au concile de Nicée en 325. Mais il a surtout laissé le souvenir de sa bonté qui s’est transmis au cours des siècles. Son tombeau devint un lieu de pèlerinage, d’abord à Myre, puis à Bari, en Italie, sur la côte adriatique, où ses reliques furent transportées au XIème siècle, pour qu’elles soient à l’abri des invasions, tant il était aimé.
Des délégations orthodoxes, notamment de Russie, participent chaque année au pèlerinage de Bari.
L’office le chante ainsi: « Rendant intelligible l’incompréhensible connaissance de la Sainte Trinité, tu fus à Nicée avec les Saints Pères un champion de la confession de la Foi orthodoxe : car tu confessas le Fils égal au Père, et avec Lui régnant de toute éternité, tandis que tu giflais Arius, qui persistait à nier la divinité du Christ et voulait imposer sa folie à l’Eglise. »
La liturgie célèbre les merveilles obtenues par son intercession: « Par la force qui te fut donnée d’en Haut, tu as séché toute larme sur le visage de ceux qui souffrent terriblement, ô Père Nicolas, qui portais Dieu au monde. Tu te révélas le nourricier des affamés, l’exceptionnel pilote de ceux qui se trouvent dans les tempêtes en mer, le guérisseur des infirmes, tu t’es manifesté comme le secours de tous ceux qui clament à Dieu : alléluia ! »
Dans les sociétés sécularisées, il se cache sous les traits du père Noël auquel il a transmis son habit rouge et sa barbe blanche, et surtout son amour des enfants dont il est le défenseur, comme la tradition iconographique le rappelle.
C’est ainsi que dans certains pays anglophones le père Noël porte encore son nom, à peine déformé: Santa Claus.