A l’occasion des 50 ans du décret conciliaire sur les communications sociales, « Inter mirifica« , du 4 décembre 1963, le pape François a posté ce tweet en italien: « Il y a cinquante ans, Vaticna II a parlé de communication. Ecoutons, dialogons et apportons le Christ à tous ceux que nous rencontrons dans la vie ».
On ne souligne pas souvent combien le Concile insistait sur la responsabilité morale du consomateur des media dont le pouvoir est souvent méconnu.
Il disait notamment: « Tous les usagers – c’est-à-dire lecteurs, spectateurs et auditeurs – reçoivent par libre choix personnel les messages diffusés par ces moyens. Des devoirs particuliers s’imposent donc à eux. Par leur choix, ils encourageront nettement tout ce qui présente une réelle valeur morale, culturelle et artistique ; ils éviteront tout ce qui pourrait être, soit pour eux-mêmes cause ou occasion de préjudice spirituel, soit pour les autres cause de scandale par leur mauvais exemple, soit enfin pour les communications elles-mêmes un obstacle aux bonnes et un appui aux mauvaises. Ce dernier cas se produit le plus souvent lorsqu’on soutient de ses propres deniers des gens qui exploitent ces moyens en tenant uniquement compte des critères du profit. Afin de conformer leur conduite à la loi morale, les usagers ne négligeront pas leur devoir de se renseigner à temps sur les positions adoptées en ces matières par l’autorité compétente et de s’y soumettre selon les normes de la conscience droite. De plus, en recourant aux moyens appropriés, ils voudront se former une conscience éclairée et droite afin de résister plus facilement aux influences moins honnêtes et de suivre sûrement les bonnes » (II 9).