Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire d’un martyr grec, honoré en France, à Aix-en-Provence, saint Mitre (†314)
La « Gloire des Confesseurs » de saint Grégoire de Tours et une vie anonyme plus ancienne attestent l’existence et la sainteté de Mitre. Cet esclave grec a été jadis choisi par les Aixois comme protecteur et patron de leur ville.
En effet, il vécut tourmenté par son maître, tyrannique, et par les autres serviteurs parce qu’il était chrétien. Mais il se montrait courageux et modeste. Il « ennoblissait sa condition servile par la dignité de ses mœurs », écrit saint Grégoire. Condamné à mort, il mourut décapité, alors que l’empereur Constantin avait accordé la liberté de culte aux chrétiens…
Son culte se diffusa rapidement en raison des miracles qui se produisirent à l’oratoire de Saint-Mitre-des-Champs puis dans la basilique Saint-Sauveur d’Aix où son corps fut transféré le 24 octobre 1383.