Europe : "Un de nous" dépasse les 1.885.000 signatures

Participation active des Églises catholiques, orthodoxes et protestantes

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« Un de nous » dépasse les 1.885.000 signatures, se réjouit Gregor Puppinck, président du comité de l’initiative citoyenne européenne, dans un communiqué.

Lundi 11 novembre 2013, le calcul des soutiens individuels apportés à l’initiative citoyenne européenne « Un de nous » – close le 1er novembre – sera terminé. Ce nombre sera supérieur à 1.885.000, ce qui fait de cette initiative pour la vie un « premier et grand succès ».

Vingt pays ont atteint le seuil minimum de signatures requis par la Commission européenne, « attestant que la volonté de défendre l’embryon humain est profondément ancrée dans les populations d’Europe », poursuit Gregor Puppinck.

Le but de l’initiative « Un de nous » est de réaffirmer que l’embryon humain partage l’humanité des êtres humains. Elle demande donc à l’Union européenne de mettre fin au financement des activités qui détruisent les embryons humains.

Les exigences de « Un de nous » sont les suivantes : qu’« aucune allocation budgétaire ne soit faite pour le financement d’activités qui détruisent les embryons humains, ou qui supposent leur destruction », en particulier les « activités de recherche qui détruisent les embryons humains, y compris celles qui visent à obtenir des cellules souches, ainsi que la recherche impliquant l’utilisation de cellules souches d’embryons humains à des étapes ultérieures pour obtenir celles-ci » ; pas d’allocation non plus pour « l’avortement, directement ou indirectement, à travers le financement d’organisations qui favorisent ou encouragent l’avortement. »

L’interdiction de tels financements « contribuera beaucoup à la cohérence de la législation de l’Union européenne », estime Gregor Puppinck.

« Un de nous » est également un succès grâce au soutien et à la collaboration des Églises chrétiennes d’Europe, ajoute-t-il : « c’est une source de joie et d’espérance de voir les Églises catholiques, orthodoxes et protestantes unies pour promouvoir le bien commun ».

A partir de maintenant, les autorités nationales de chaque État membre ont 3 mois pour certifier le nombre final des voix valides recueillies. Puis, dans les 3 mois qui suivront, la Commission européenne et le Parlement rencontreront les organisateurs afin de discuter en détail des questions soulevées par cette initiative.

Par ailleurs, la Commission européenne adoptera une réponse officielle pour présenter les mesures qu’elle proposera en réponse à  cette action. La Commission n’est pas obligée de proposer une législation. Toutefois, si elle décide de le faire, cette proposition sera soumise au processus législatif habituel.

Traduction d’Hélène Ginabat

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ZENIT Staff

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