Le pape a demandé à la foule de l'audience générale « un acte de charité » : prier pour la santé de Noemi, une petite fille atteinte d'amyotrophie spinale (SMA), ce 6 novembre 2013, place Saint-Pierre.
En concluant sa catéchèse, le pape a raconté sa rencontre avec Noemi : « Avant de venir sur la place, je suis allé rencontrer une petite fille d’un an et demi qui a une maladie très grave. Dans leur prière, son papa et sa maman demandent au Seigneur de donner la santé à cette belle petite fille. Elle s’appelle Noemi. Elle souriait, la pauvre ».
Le pape a en effet accueilli Noemi et ses parents à Sainte-Marthe aujourd'hui, après un échange de lettres et après avoir missionné son aumônier personnel Mgr Konrad Krajewski, à Guardiagrele, dans la province de Chieti, où la famille réside.
Le pape François a proposé à la foule de « faire un acte d’amour » : « c’est une petite fille baptisée, l’une d’entre nous, c’est une chrétienne. Faisons un acte d’amour pour elle et, en silence, demandons au Seigneur de l’aider en ce moment et de lui donner la santé ».
Après un temps de silence recueilli observé par les dizaines de milliers de personnes place Saint-Pierre, le pape a prié un « Je vous salue Marie » avec la foule, avant de remercier « pour cet acte de charité ».
Le père de Noemi, Andrea Sciarretta, évoque « une rencontre pleine d'émotion » avec le pape, au micro de Radio Vatican : il salue « un grand homme, un saint homme qui a accueilli le cri d'une enfant en la faisant venir chez lui... en cherchant vraiment ce qu'il pouvait faire pour l'aider. Cela fait comprendre l'amour inconditionnel du pape pour ces enfants ».
« Le pape est proche de nous et ne nous abandonnera pas », ajoute le père de famille, qui a déjeuné et dîné, ainsi que son épouse et sa fille, avec le pape.
Noemi a actuellement perdu la déglutition, elle est alimentée par une sonde et ses mouvements commencent à ralentir : « le temps est vital », s'inquiète Andrea Sciarretta qui attend une décision juridique pour que Noémi puisse suivre la méthode Stamina, interdite en Italie.
« J'espère de tout cœur que le geste du pape François fera comprendre vraiment que personne ne peut nous voler l'espérance, personne ne peut nous enlever l'espérance », conclut-il.