Le mémorial Aron Jean-Marie Lustiger est une initiative juive. Il est installé au sein d’un monastère bénédictin, lui-même situé dans un village arabe musulman en plein cœur d’Israël. Une belle rencontre des trois religions monothéistes autour de celui qui fut archevêque de Paris.
Aron Jean-Marie Lustiger, né juif, devenu archevêque de Paris par la volonté du pape Jean-Paul II, est l’un des hommes qui, à la tête de l’Eglise, ont le plus contribué au rapprochement judéo-chrétien ces trente dernières années. Pour cette raison, notamment, un mémorial sera inauguré en Israël le mercredi 23 octobre 2013, à 10h30 dans les jardins du monastère de l’abbaye bénédictine d’Abu Gosh, près de Jérusalem. Cette abbaye fait partie du domaine national français.
« Ce mémorial répond à la volonté des juifs d’honorer le cardinal », souligne Richard Prasquier, président d’honneur du CRIF, à l’origine de cette initiative.
Le mémorial a été créé par l’un des plus grands cabinets israéliens d’architecture: Efrat Kovalsky Architect, qui a vu dans ce projet un « gage d’espoir dans l’avenir. »
Cette initiative a reçu le soutien de l’archevêché de Paris qui organise pour l’occasion un voyage d’une semaine réunissant 150 personnes, impliquées dans le dialogue judéo-chrétien, en présence du Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris depuis 2005.
L’inauguration du mémorial sera le point d’orgue de ce voyage, baptisé « Aux sources de la Promesse ». Elle aura lieu en présence de nombreuses personnalités religieuses et civiles dont Mgr Fouad Twal, Patriarche Latin de Jérusalem, du Cardinal André Vingt-Trois, le Grand Rabbin René Samuel Sirat ainsi que l’ambassadeur de France en Israël et le Consul général de France à Jérusalem.