Le martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire du bienheureux Raphaël Arnaiz Baron, jeune architecte espagnol devenu religieux (1911-1938) qui a su donné une réponse d’amour inconditionnelle à "l'appel" entendu dans son coeur.
Lorsque le jeune trappiste espagnol Raphaël Arnaiz Baron s’éteint, à l’âge de 27 ans, il laisse une œuvre spirituelle et ascétique remarquable qui se répand rapidement en Espagne et sa réputation de sainteté transforme peu à peu le monastère Saint-Isidore en lieu de pèlerinage.
Jean-Paul II l’a béatifié en 1992, en soulignant combien il offre aux jeunes l’exemple d’une réponse d’amour inconditionnelle à l’appel de Dieu.
Aîné de quatre enfants, il naît à Burgos, dans une famille aisée. Une éducation chrétienne attentive développe précocement en lui une grande maturité spirituelle. Ses études au collège des jésuites fortifient ces dispositions. Puis il se lance dans des études d’architecture. Il est plein d’entrain, extraverti, doué pour les arts.
A dix-huit ans, il sait qu’il sera tout à Dieu. Sa vie de prière se fait plus intense. En 1933, il accomplit ses obligations militaires. Et enfin, il embrasse la vie monastique à Saint-Isidore de Dueñas.
Or, un grave diabète le contraint à revenir quelque temps en famille. Lorsque sa santé se stabilise, il retourne au monastère, en tant qu’oblat, pour épargner ses forces. Mais une nouvelle crise l’emporte le 26 avril 1938.
“Dieu seul”, répétait-il souvent au cours de ses retraites.