La « joie » d’être envoyé par le « Père », à la suite du Christ : c’était le point d’orgue de l’homélie de Mgr Guenelay, ce 17 avril, à Paris, dans le cadre de l’assemblée des évêques de France.
C’est MgrPhilippe Guenelay, évêque de Langres, qui a en effet présidé la messe de midi en l’église Saint-François-Xavier de Paris, entouré des évêques réunis en assemblée plénière (16-18 avril) et de nombreux fidèles de la paroisse. Commentant brièvement les lectures du jour, il en a tiré deux invitations principales.
A la suite du Christ – dont l’Evangile rappelle : « la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour » – il invite à « ne pas perdre ceux que le Seigneur confie » aux pasteurs « pour qu’ils reçoivent la vie ».
Et c’est une « mission rude », constate l’évêque qui ajoute cette invitation à la confiance : il s’agit de « favoriser la rencontre avec le Christ, en faisant confiance au Christ », parce que « c’est le Seigneur qui attire à lui ». La tâche des pasteurs est donc de « rassembler » ceux que le Seigneur leur confie, d’être « des bâtisseurs de l’unité ».
A la suite du Christ, il invite ensuite à se « déplacer au-delà des lieux géographiques et culturels » où les évêques sont « fixés », à l’image de Philippe, évoqué par la première lecture, poussé par la persécution à partir annoncer l’Evangile en Samarie. L’évêque encourage les pasteurs à se rendre dans ces « lieux » où ils ne sont « pas encore allés », à un « perpétuel mouvement missionnaire ».
Et il conclut sur « la joie d’être envoyé par le Père » là où il n’était pas « initialement prévu d’être ».