Le Mozambique se réjouit de la contribution de l’Eglise catholique à la paix et au développement du pays.
Le pape François a en effet reçu le Premier ministre du Mozambique, M. Alberto Clementino Vaquina, ce jeudi matin, en audience, au Vatican.
Une note du Vatican indique que M. Vaquina a renouvelé au pape « les félicitations du peuple du Mozambique pour son élection » comme Successeur de Pierre.
Il s’est réjoui des « bonnes relations existant entre le Saint-Siège et le Mozambique » qui ont été renforcées par un Accord bilatéral le 7 décembre 2011 et ratifié l’an dernier.
Les entretiens ont permis d’évoquer, indique la même source, « la contribution positive de l’Eglise catholique à la paix et au développement du pays, surtout à travers ses œuvres » dans les domaines de l’éducation, de la charité, de l’aide humanitaire.
Ils ont aussi permis de passer en revue « certains défis et certaines problématiques qui concernent actuellement l’Afrique australe », ajoute la même source.
L’accord de 2007 portait sur le statut juridique de l’Église catholique au Mozambique, la reconnaissance des diplômes des universités catholiques, le mariage canonique, et sur le statut fiscal des institutions catholiques.
L’entrée en vigueur de cet accord a « renforcé les liens d’amitié et de collaboration entre les deux États ».
Le site français de l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) indique que le pays qui compte quelque 20 millions d’habitants a une population à 50 % animiste, avec quelque 38 % des chrétiens (en tout presque 8 millions, dont 4,4 millions de catholiques) et 10 % de musulmans.
Selon la même source, « l’article 9 de la Constitution de 1990 déclare que le Mozambique est un « État laïc », et l’article 78 établit la liberté de religion, ainsi que le droit qu’ont les confessions religieuses de poursuivre leurs buts et d’être propriétaires des biens nécessaires à ces buts ».
En 2007, précise l’AED, « le gouvernement a pris une série de décisions importantes, parmi lesquelles celle de restituer aux communautés religieuses certains lieux de culte expropriés par le régime marxiste en 1977 ».
L’AED fait aussi observer qu’en octobre 2006, le gouvernement a pris une décision – qui manifeste les bons rapports existant et la reconnaissance de la qualité de l’enseignement catholique – : il a en effet « confié aux salésiens la gestion, la planification, la direction et le développement des activités destinées à la formation d’enseignants pour des cours de formation professionnelle dans tout le pays ».