Deux jours après l’annonce de sa démission, Benoît XVI affirme que « ce n’est pas le pouvoir mondain qui sauve monde mais le pouvoir de la croix, de l’humilité, de l’amour ».
Le pape a en effet fait une synthèse en français de sa catéchèse sur le carême, à l’adresse des francophones, en la salle Paul VI du Vatican ce mercredi matin, 13 février.
« Chers frères et sœurs, nous commençons aujourd’hui le carême », a annoncé le pape avant de choisir de commenter les « quarante jours de Jésus au désert, tenté par le démon ».
Ce récit évangélique, ajoute Benoît XVI, « invite à répondre cette demande fondamentale : qu’est-ce qui compte vraiment dans ma vie ? »
Le pape affirme : « Ce n’est pas le pouvoir mondain qui sauve monde mais le pouvoir de la croix, de l’humilité, de l’amour ».
Puis il avertit : « Dieu ne peut pas être instrumentalisé pour nos intérêts ».
Il débusque cette « tentation toujours présente », mais non sans affirmer en même temps que « la grâce opère des merveilles ».
Le pape fait allusion aux personnes « qui se convertissent » ou qui « reviennent à Dieu ».
Il conclut en invitant les baptisés à « renouveler [leurs] engagements » en ce carême, en accord avec ce qui est « le plus important pour nous ».
Benoît XVI invite les francophones à rejeter, en ce temps de carême qui commence aujourd’hui, « l’égoïsme », la « recherche du succès personnel », « l’illusion des apparences des choses matérielles », pour donner « la primauté à Dieu » pour regarder les « réalités quotidiennes avec ses yeux ».