Le chrétien c’est « l’homme qui, en face du mal du monde, choisit la voie de l’humilité et de la responsabilité », a déclaré Benoît XVI ce dimanche 13 janvier 2013.
Le pape a en effet présidé la prière mariale de l’angélus place Saint-Pierre, au Vatican, en la fête du Baptême de Jésus.
« Pourquoi Jésus, en qui il n’y avait pas l’ombre du péché, est-il allé se faire baptiser par Jean ? », s’est demandé Benoît XVI. Ce geste, a-t-il répondu, se situe « dans la même ligne que l’Incarnation, que la descente de Dieu du plus haut des cieux jusqu’à l’abîme des enfers ».
« Le sens de ce mouvement d’abaissement divin se résume en un seul mot : amour, qui est le nom même de Dieu », a ajouté le pape.
Et le Fils de Dieu, Jésus est « totalement plongé dans la volonté d’amour du Père », il est « l’homme nouveau qui veut vivre en fils de Dieu, c’est-à-dire dans l’amour ».
Il est « l’homme qui, en face du mal du monde, choisit la voie de l’humilité et de la responsabilité, choisit non pas de se sauver lui-même mais d’offrir sa vie pour la vérité et la justice », a poursuivi Benoît XVI, pour qui « être chrétien signifie vivre ainsi ».
Cependant, a-t-il fait observer, « ce genre de vie comporte une renaissance » : cette renaissance est le Baptême, qui fait « renaître d’en-haut, de Dieu, de la Grâce ».
Ainsi, a conclu le pape en citant un texte attribué à saint Hippolithe, « qui descend avec foi dans cette régénération, renonce au diable et se range avec le Christ, renie l’ennemi et reconnaît que le Christ est Dieu, se défait de l’esclavage et revêt l’adoption filiale ».