ROME, jeudi 6 décembre 2012 (Zenit.org) – « Alors que le Sénat vote en catimini l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain la Fondation Jérôme Lejeune lance une campagne de sensibilisation Prochaine étape : le débat à l’Assemblée Nationale », indique ce communiqué de la fondation qui promeut une pétition en ligne contre la recherche sur l’embryon humain en France :
« En séance nocturne, le Sénat a adopté mardi soir, 4 décembre, la proposition de loi du groupe RDSE « autorisant la recherche sur l’embryon humain et les cellules souches embryonnaires humaines». Les opposants au texte ont débattu jusqu’au bout sur la forme et le fond. Sur la forme d’abord, car le texte était examiné après 22h, alors que le calendrier le prévoyait le 13 décembre en journée il y a encore une semaine.
Cet examen en catimini est d’autant moins compréhensible que la loi de bioéthique ici « détricotée » d’une « disposition centrale » a été votée il y a 18 mois seulement après des Etats Généraux de grande ampleur. Au- delà de la mise au ban de l’obligation de recourir à ces consultations populaires, c’est la « démocratie participative » qui est bafouée. Sur le fond ensuite, car ni l’éthique ni la science ne justifient cette autorisation.
Elle représente un bouleversement fondamental, « à contre-courant » des avancées qui couronnent les recherches sur les cellules souches non-embryonnaires, le Pr Yamanaka, Prix Nobel de Médecine en tête, découvreur des cellules iPS. En somme, plus l’alternative scientifique et éthique s’impose dans le monde, plus le Parlement français veut libéraliser les conditions de la recherche sur l’embryon.
Face à un débat « confisqué », la Fondation Jérôme Lejeune lance une campagne de sensibilisation.
Les évêques de France ont imédiatement réagi (cf. Zenit du 5 décembre 2012, le communiqué de Mgr Pierre d’Ornellas).