Anita Bourdin

ROME, dimanche 15 juillet 2012 (ZENIT.org) – L’œuvre du Christ et de l’Eglise « ne régresse jamais mais progresse toujours », explique Benoît XVI.

Le pape a en effet présidé la prière de l’angélus de midi, à Castelgandolfo, après la messe célébrée à Frascati (cf. "Documents" pour le texte intégral en français).

Le pape est arrivé avec quelques minutes de retard en disant sous les acclamations: « Je vois que vous m’avez pardonné mon retard ». Il a rappelé qu’il venait de célébrer la messe à Frascati : « Nous avons été en prière peut-être trop longtemps, c’est pour cela que je suis en retard ».

<p>Dans son allocution, avant l’angélus, Benoît XVI a notamment évoqué saint Bonaventure et sa théologie de l’histoire dont il a mis en évidence le cœur : « Toute l’histoire  a pour centre le Christ qui garantit aussi nouveauté et renouveau à chaque époque. En Jésus, Dieu a tout dit et tout donné, mais puisqu’il est un trésor inépuisable, l’Esprit Saint n’a jamais fini de révéler et d’actualiser son mystère. C’est pourquoi l’œuvre du Christ et de l’Eglise ne régresse jamais ; au contraire, elle progresse toujours ».

On se souvient que le jeune théologien Joseph Ratzinger a soutenu sa thèse d’habilitation (seconde thèse post-doctorale) justement sur la théologie de l’histoire du saint docteur franciscain : « La théologie de l’histoire de saint Bonaventure » (PUF, Paris, 1988-2007)

Puis le pape a invité à évoquer la Vierge Marie « afin qu’elle nous aide (…) à répondre généreusement à l’appel du Seigneur, pour annoncer son Evangile de salut en paroles, et avant tout par notre vie ».