ROME, jeudi 16 février 2012 (ZENIT.org) – Animée par une certaine idée de l’éducation, du cœur et de l’intelligence, Maria del Carmen (1848-1911) est la fondatrice d’une communauté vouée à la formation des femmes.</p>
Elle a été béatifiée par Jean-Paul II en 1998 et sera prochainement canonisée par Benoît XVI : le consistoire du 18 février sera l’occasion d’annoncer la date de la célébration.
Carmen Salles y Barangueras est née à Vich, près de Barcelone, seconde de dix enfants. Très tôt, elle ressentit un amour spécial pour la Vierge Marie Immaculée, un penchant nourri par l’éducation qu’elle reçut au collège de la Compagnie de Marie, à Manrèse. Plus tard, ses parents souhaitèrent qu’elle se marie mais elle avait déjà décidé de se consacrer à Dieu.
A 23 ans, malgré l’opposition paternelle, elle entra chez les Tertiaires Dominicaines de l’Annonciation et reçut le nom de Marie du Carmel.
Mais, ce n’est qu’en 1892 qu’elle réalisa pleinement sa vocation en fondant, à Burgos, l’Institut des Soeurs de l’Immaculée Conception appelées «Conceptionistes Missionnaires de l’enseignement». Elle voulait que «la formation des enfants et des jeunes découle du coeur pour arriver aussi à l’intelligence».
La congrégation est actuellement présente dans 11 autres pays – Italie, Brésil, Venezuela, Mexique, République Dominicaine, Etats-Unis, Philippines, Japon, Corée, Guinée Equatoriale et République Démocratique du Congo -, et elle compte une soixantaine de communautés, et des milliers d’élèves.
Anita Bourdin