Cette visite intervient aussi un an et demi après le voyage de Benoît XVI en Grande Bretagne, en septembre 2010, à l’occasion de la béatification du cardinal John Henry Newman.
Demain, 15 février, au terme de l’audience générale du mercredi, la délégation remettra à Benoît XVI une lettre et un don de la part du Premier ministre David Cameron : une édition de la Bible du Roi Jacques, la fameuse « King James Bible », qui a fêté ses 400 ans en 2011.
La délégation est composée de 7 membres du gouvernement dont le ministre de la Culture, et de l’archevêque de Westminster, Mgr Vincent Nichols,.
Les entretiens avec des responsables de la Curie romaine porteront sur des « dossiers d’actualité » comme le « dialogue interreligieux », les « droits de l’homme », « l’environnement », les « changements climatiques » et le « développement ».
Pour l’ambassadeur britannique près le Saint-Siège, Nigel Baker, cette visite est « le signe de la volonté de Londres de poursuivre le processus amorcé lors du voyage du Pape ». Il souligne que « la Grande-Bretagne et le Saint-Siège ont de nombreuses priorités communes au niveau international » : crises humanitaires, lutte contre le commerce des armes, crises syrienne et somalienne, situation en Irlande du Nord…
La délégation britannique est reçue à l’intérieur même de la Cité du Vatican.
Le chef de la délégation, Mme la baronne Sayeeda Warsi, ministre sans portefeuille, d’origine pakistanaise, a prononcé un discours devant les étudiants de l’Académie pontificale ecclésiastique – l’école des nonces -, ce mardi 14 février, en présence du corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, sur « Le rôle de la religion dans le débat politique et dans les affaires internationales ».
Anita Bourdin