ROME, Mardi 6 septembre 2011(ZENIT.org)–Bientôt Berlinois, lors de son voyage dans sa patrie (22-25 septembre), Benoît XVI sera auparavant révélé par les yeux de son frère qui publie son livre intitulé en allemand : « Mein Bruder, der Papst » (« Mon frère, le pape » avec Michael Heseman, chez Herbig, 12 septembre 2011).
En 2008, Benoît XVI avait confié notamment : « Depuis le début de ma vie, mon frère a toujours été pour moi plus qu’un compagnon, mais aussi un guide digne de confiance. Il a été pour moi un point d’orientation et de référence par la clarté, la détermination de ses décisions. Il m’a toujours montré la route à prendre, même dans les situations difficiles ».
Le pape s’exprimait ainsi à l’occasion de la remise à Mgr Georg Ratzinger de la citoyenneté d’honneur de Castel Gandolfo, Salle des Suisses dans le Palais apostolique d’été, le jeudi 21 août 2008.
Il avait ajouté cette allusion émouvante : « Mon frère a évoqué le fait qu’entretemps nous sommes arrivés à la dernière étape de notre vie, à la vieillesse. Les journées qu’il nous reste à vivre se réduisent progressivement. Mais, même dans cette étape, mon frère m’aide à accepter avec sérénité, avec humilité et courage le poids de chaque jour ».
Il soulignait leur amour commun de la musique et leurs souvenirs : les « années passées à Ratisbonne, où la belle musique écoutée dans la cathédrale, dimanche après dimanche, a vraiment été pour moi un réconfort, une consolation, une joie intime, reflet de la beauté de Dieu ».
A Andrea Tornielli, Mgr Georg Ratzinger a confié sa réaction à l’occasion de l’élection de 2005 : « Je ne m’y attendais pas, ne nous pouvions pas l’imaginer. Il était décidément insolite qu’un allemand devienne Pape, cela faisait des siècles qu’on n’avait pas de Pape allemand. Nous n’avons jamais pensé recevoir cet honneur, c’était complètement en dehors de nos attentes ».
Il souligne, toujours chez Tornielli ce trait de l’enfant Joseph Ratzinger : « C’était un enfant vif, mais pas un ouragan. Je me souviens de lui toujours joyeux. Depuis l’enfance, il montrait une grande sensibilité envers les animaux, les fleurs et, d’une façon générale, la nature. C’est peut-être aussi pour cela qu’à Noël, il recevait toujours en cadeau des animaux en peluche. Son attention pour la nature et les êtres vivants est son trait caractéristique ».
Il se rend compte qu’il est perçu partout comme « le frère du pape » : « Lorsque je vais en ville, je rencontre toujours des gens qui s’adressent à moi avec gentillesse. Surtout les touristes italiens. Ils me disent « Frère du Pape » et ils me saluent gentiment. De tout cela, cependant, je n’y suis pour rien ».
Mais dans son livre, il parle du pape comme « son frère » : on a hâte de lire le « grand » frère du pape, Mgr Georg.
A. S. Bourdin