La Commission, co-présidée par l’archevêque David Moxon (archevêque anglican des diocèses de Nouvelle-Zélande) et par Mgr Bernard Longley (archevêque catholique de Birmingham), comprend 18 théologiens de différentes spécialités provenant du monde entier.
En réponse au programme proposé par le pape Benoît XVI et par l’archevêque Rowan Williams dans leur déclaration commune de 2006, le communiqué précise que les discussions se sont concentrées sur « l’Eglise comme communion locale et universelle et sur la manière dont, dans la communion, l’Eglise locale et universelle parvient à discerner le juste enseignement éthique ».
Conformément au programme, la Commission a rééexaminé la manière dont l’engagement en faveur de l’objectif commun de la recomposition de la pleine communion dans la foi et dans la vie sacramentelle doit être aujourd’hui entendu et mené et a réfléchi sur la manière de présenter le travail d’ARCIC II dans sa totalité avec des commentaires adaptés, afin de favoriser sa réception.
En considérant la méthode qui sera utilisée par ARCIC III, la Commission a été aidée par l’approche d’un ‘œcuménisme de réception’, qui tente de faire progresser l’œcuménisme en apprenant de nos partenaires plutôt qu’en leur demandant d’apprendre de nous.
L’œcuménisme de réception – explique le communiqué – se base sur l’examen de soi et sur la conversion intérieure plutôt que sur la tentative de convaincre les autres. Anglicans et catholiques peuvent s’aider mutuellement à grandir dans la foi, dans la vie et dans le témoignage chrétien s’ils sont ouverts et disposés à se laisser transformer par la grâce divine grâce aux uns et aux autres.
La commission tentera aussi de développer une interprétation théologique de la personne, de la société humaine, et de la nouvelle vie de grâce en Christ. Elle se basera fermement son analyse sur l’Ecriture, sur la tradition et sur la raison et tiendra compte du travail précédent de la Commission.
Elle examinera certaines questions particulières pour clarifier comment les deux communions se comportent pour prendre des décisions de nature morale et comment des tensions entre anglicans et catholiques peuvent être résolus en apprenant les uns des autres.
Le travail des membres de la commission a été enrichi par la possibilité de partager la vie liturgique et spirituelle des frères et sœurs du monastère de Bose – précise enfin le communiqué – dont la mission œcuménique et la prière constante ont fourni un contexte favorable à ARCIC.
Elle organisera maintenant ses textes et poursuivra son travail suivant ce qui a été proposé, en préparation à la prochaine réunion prévue pour 2012.