Sur Radio Vatican, le cardinal di Montezemolo a rappelé ce moment douloureux pour le jeune homme de 18 ans qu’il était alors. Cette visite de Benoît XVI « ne peut être qu’émouvante pour les proches de ceux qui ont été sacrifiés », a-t-il affirmé. « Je remercie le pape pour ce geste, rappelant que lui aussi – étant d’origine allemande – ne peut pas ne pas avoir de sentiments particuliers ».
Il faut continuer « à enseigner et à rappeler » cet événement historique, a insisté le prélat italien.
« Perdre son père n’est pas simplement une blessure, c’est une amputation. Une blessure peut se cicatriser, une amputation ne change rien. Et pour moi, comme pour toute ma famille, cela a été quelque chose de très douloureux », a-t-il confié. « Chaque année, le souvenir de cela n’a été rien d’autre que rappeler le sacrifice que mon père a fait ». Un sacrifice qu’il a voulu « en raison de sa foi dans la Patrie, dans les valeurs qu’il nous a transmises à travers ce geste », a-t-il expliqué.
Marine Soreau