Inde : Nouvelle vague de violence antichrétienne en Orissa

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Aucune réponse ni réaction officielle

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ROME, Jeudi 10 mars 2011 (ZENIT.org) – Après les épisodes dramatiques de 2007 et 2008, la communauté locale de l’État indien d’Orissa replonge dans la peur, victime encore une fois de violences antichrétiennes.

D’après certaines sources locales, rapportées par l’agence Fides, depuis le mois de décembre dernier, les chrétiens du district de Malkangiri, ont subi une dizaine d’attaques nocturnes au cours desquelles divers fidèles, dont des femmes enceintes et des enfants ont été blessés. Quatre familles au moins, terrorisées, ont quitté leur habitation.

Les auteurs de ces épisodes de violence seraient les mêmes que ceux de 2007-2008, restés impunis : les militants fondamentalistes hindous du Mouvement « Rashtriya Swayamsevak Sangh ».

Les chrétiens ont signalé les violences à la police locale mais ils n’ont reçu aucune réponse ni réaction officielle.

Les fidèles ont également créé des « Comités de paix » locaux afin de désamorcer les tensions qui, selon des sources locales, sont dues surtout à la conversion d’un certain nombre de villages au christianisme, un fait mal vu par les hindous, soulignent les sources rapportées par l’agence Fides.

La situation en Orissa fait l’objet d’un mémorandum que le « All India Christian Council » (AICC) a envoyé au ministre de l’intérieur de l’Union indienne, P. Chidambaram, et au premier ministre de l’État d’Orissa, N. Patnaik, réclamant l’institution d’une agence nationale d’investigation afin de démontrer les responsabilités du réseau extrémiste hindou « Sang Parivar » dans ces violences antichrétiennes.

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ZENIT Staff

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