ROME, Vendredi 21 janvier 2011 (ZENIT.org) – L’Eglise au Brésil demande aux fidèles d’être solidaires avec les victimes des pluies torrentielles qui ont provoqué plus de 500 morts dans l’Etat de Rio de Janeiro.
Dans un communiqué, signé par son président, l’archevêque de Mariana, Mgr Gerald Lyrio Rocha, la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB) exprime sa « profonde tristesse » face au « tableau de morts et de destructions provoqué par les inondations », et demande à la société brésilienne d’intensifier ses dons pour « alléger les souffrances et redonner espoir » aux victimes de cette situation dramatique.
La CNBB, qui exprime son soutien aux victimes, fait savoir que la solidarité des fidèles sera canalisée par la campagne SOS Sudeste, coordonnée par la caritas brésilienne.
Aux vues de la répétition, chaque année, de ce genre de situations dans certaines régions du pays, elle soutient que « tant de ces tragédies pourraient être évitées, ou au moins minimisées, si des actions de prévention étaient entreprises ».
La CNBB souhaite donc que « les autorités s’engagent efficacement dans la recherche de solutions » afin que de telles catastrophes provoquant des milliers de victimes, ne se répètent plus.
« Dans ces moments-là, nous nous sentons tous impliqués, nous nous identifions à la souffrance de tant de personnes qui sont frappées par une fatalité inattendue », a déclaré pour sa part le président de la caritas brésilienne, Mgr Demétrio Valentini.
La caritas propose de réaliser une collecte commune dans les églises, un jour choisi par chaque diocèse. Le dernier dimanche du mois, le 30 janvier, est proposé comme la date la plus adaptée.
« Par notre solidarité fraternelle nous voulons alléger la souffrance de tous ceux qui subissent plus directement les conséquences de cette tragédie, dont les leçons à tirer nous indiquent la voie des responsabilités que tous sont appelés à assumer » a déclaré Mgr Valentini.
De toutes les régions frappées par les pluies torrentielles, la région interne de l’Etat de Rio de Janeiro est la plus touchée (cf. Zenit 17 janvier 2011).
Entre Petropolis et Nova Friburgo, où le nombre de morts s’élève à plus de 500, près de 8.000 personnes sont sans logements et ont trouvé refuge chez des proches ou amis, alors que 6.000 autres ont du recourir à des structures publiques.