ROME, Lundi 10 janvier 2011 (ZENIT.org) – Par son exemple Benoît XVI nous a montré que le temps de Noël, au cours duquel l’Eglise célèbre le mystère de Dieu qui s’est fait enfant, représente un moment de solidarité envers les vies plus fragiles.
Le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le rappelle dans l’éditorial du dernier numéro d’ « Octava Dies », le bulletin d’information du Centre de télévision du Vatican (CTV), revenant sur cette période de Noël où le Pape ne manque pas de vivre un moment de rencontre et de fête avec les pauvres et les enfants.
Il l’a fait cette année encore, rappelle-t-il, en déjeunant le 26 décembre avec les personnes assistées par les Missionnaires de la charité et en visitant, le 5 janvier, les enfants hospitalités à la polyclinique Gemelli.
« C’est un petit geste mais qui en dit long. Ce n’est pas une formalité hâtive mais quelque chose qui appartient à l’essence même de la vie de l’Église et fait donc aussi partie des activités du Pape ».
« Dieu est charité. Dieu est amour, poursuit le père Lombardi en reprenant le titre du premier grand texte de Benoît XVI. Et sur sa route, Jésus s’est souvent penché sur les pauvres et les malades, a accueilli et embrassé les enfants qui venaient à lui ».
« Le temps de Noël renvoie spontanément à l’exigence de solidarité. Dieu devenu enfant nous aide à reconnaître en chaque enfant son image, à accueillir avec affection et trépidation la vie qui naît et qui, dans sa fragilité, demande soin et protection. Mais ce message vaut pour chaque jour de l’année ».
« L’Eglise prie, écoute la Parole et célèbre l’Eucharistie, la rencontre avec Dieu, mais vit d’un amour concret, et dans cet amour, les privilégiés sont les petits et ceux qui, au plan humain et social, risquent d’être oubliés ».
« La voie du Pape passe donc naturellement par cette étape en chaque temps et à chacun de ses pèlerinages », conclut le père Lombardi.