ROME, Samedi 1er janvier 2011 (ZENIT.org) – En cette fin d’année, « temps de bilans et de perspectives », le père Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, est revenu sur l’importance de la liberté religieuse.
« Liée de manière indissoluble à la dignité de la personne », elle est nécessaire comme « chemin vers la paix », a-t-il expliqué dans l’éditorial qu’il a consacré à l’hebdomadaire Octava Dies du Centre de Télévision du Vatican.
Le Règne de Dieu « est comme le levain de l’humanité ; s’il venait à manquer, la force qui fait avancer le véritable développement ferait défaut : l’élan pour collaborer au bien commun, au service désintéressé du prochain, à la lutte pacifique pour la justice. Croire en Dieu qui a voulu partager notre histoire est un encouragement constant à s’y engager, même au milieu de ses contradictions ».
« Ces paroles du pape dans son message de Noël éclairent le passage de l’ancienne à la nouvelle année, temps de bilans et de perspectives, le regard tourné vers le passé et vers l’avenir », a estimé le père Lombardi.
« C’est aussi le cas pour les croyants, qui vivent les pieds sur terre et les yeux tournés vers le ciel. Le message du jour de Noël et celui de la Journée mondiale pour la paix du 1er janvier, sur la liberté religieuse, disent l’attention intense de l’Eglise pour ce qui se passe autour de nous, sur chaque continent ».
« Mais il faut surtout retenir – a poursuivi le père jésuite – comment la lecture de l’histoire à la lumière de la foi recueille en profondeur le rapport entre les dimensions qui semblent plus matérielles et terrestres de l’aventure humaine et de celles morales et spirituelles ». « ans cette perspective, la liberté religieuse, liée de manière indissoluble à la dignité de la personne, est nécessaire comme ‘chemin vers la paix’ ».
« Dans cette perspective, comme le disait le pape Benoît dans le discours historique de Westminster Hall, la religion n’est pas ‘un problème à résoudre’ dans la vie de la société mais un part essentielle de la solution », a-t-il ajouté. « Ce n’est que dans l’alliance entre foi et raison, et non dans leur affrontement, que nous pouvons regarder avec confiance les défis de l’avenir ».