ROME, Lundi 6 décembre 2010 (ZENIT.org) – La Famille paulinienne (http://www.alberione.org), composée de cinq congrégations religieuses, quatre instituts de vie séculière consacrée et une association laïque, est devenue un véritable laboratoire de sainteté.
C’est ce qu’affirme dans cet entretien à ZENIT le père José Antonio Pérez, SSP, nouveau postulateur général pour les causes des saints de la Société de Saint-Paul, fondée par le bienheureux Giacomo Alberione ( 1884-1971).
ZENIT : La nouvelle charge que vous assumez est une charge de grande responsabilité…
P. Pérez : Oui, j’ai commencé avec l’assurance que je donnerai ce je peux, et que le Seigneur et les intéressés qui sont les bienheureux et les vénérables de la famille de Saint-Paul, pourvoiront au reste.
ZENIT : Quels sont les pauliniens pour lesquels une cause de canonisation est en cours ?
P. Pérez : Actuellement nous en avons sept. En plus du fondateur, le bienheureux Alberione, il y a le bienheureux Timoteo Giaccardo, premier prêtre et vicaire général. Les vénérables sont : la cofondatrice des Filles de Saint-Paul, sœur Tecla Merlo, frère Andrea Borello, le jeune aspirant Maggiorino Vigolungo, décédé à l’âge de 14 ans, et le chanoine Francesco Chiesa, directeur spirituel et collaborateur assidu de don Alberione depuis les origines de la fondation, et donc considéré comme membre de la Famille paulinienne. Il y aussi la première Mère des Pieuses disciples du Divin Maitre, sœur Scolastica Rivata, décédée en 1987.
ZENIT : Quels sont les traits communs qui caractérisent ce groupe de pauliniens?
P. Pérez : Le fondateur avait une grande capacité à semer la passion qu’il éprouvait à vivre l’appel de Dieu au nouvel apostolat, mêlant sa profonde vie intérieure à une activité apostolique débordante. Sans aucun doute, toutes ces personnes ont suivi les traces du fondateur pour vivre cette même synthèse.
ZENIT : Quels sont les projets mis en œuvre pour mieux les faire connaitre?
P. Pérez : On doit cultiver et entretenir la renommée de sainteté qu’ils possèdent déjà. Il faut diffuser leur biographie, imprimer des images et produire divers matériaux avec grande intensité. Nous devons promouvoir des rencontres là où ils sont nés et ont passé leur vie, comme Alba (Cuneo) ou Rome, et susciter davantage de pèlerinages vers ces lieux.
ZENIT : Le père général des pauliniens a dit que la vraie preuve de la sainteté de Giacomo Alberione est que ses fils soient saints …
P. Pérez : C’est une affirmation très juste. Le fondateur lui-même, alors qu’il était jeune, disait précisément à ses enfants de n’avoir que deux choses qui le tracassaient – bien qu’il eut tant de problèmes – : de ne pas être lui-même suffisamment bon, et eux de ne pas être suffisamment saints.
ZENIT : Les pauliniens se préparent à leur premier centenaire, en 2014…
P. Pérez : Oui! Les prochaines années seront des années de préparation pour célébrer dignement le centenaire de la naissance de la Famille paulinienne, dont les débuts remontent effectivement à 1914 avec la Société de Saint-Paul. Ce sera sans doute un grand événement dans la droite ligne du thème de notre dernier chapitre général, qui proposait justement d’affronter l’avenir avec imagination et fidélité, en conservant la substance du charisme paulinien mais en l’adaptant aux temps modernes.
ZENIT : Au début de votre fonction, que demandez-vous aux membres de la Famille paulinienne?
P. Pérez : Avant tout de prier. Ce que ne fera pas le Seigneur demeurera stérile. Puis je leur demande de promouvoir la connaissance de nos saints, parce que je suis convaincu qu’il est très important de faire connaître ces témoins, vrais acteurs de la nouvelle évangélisation. Ainsi les fidèles auront des points de références, des modèles actuels pour affronter le défi de l’Eglise dans la culture de la communication où ils vivent.
Propos recueillis par José Antonio Varela Vidal