Seychelles : Famille et environnement sont les priorités

Rencontres du président au Vatican

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ROME, Lundi 25 octobre 2010 (ZENIT.org) – La dignité humaine, la famille, l’éducation des jeunes et la protection de l’environnement ont été à l’ordre du jour de la visite du président des Seychelles au Vatican.

Le pape Benoît XVI a reçu ce matin en audience le président de la République des Seycheslles, M. James Alix Michel, un catholique, qui a ensuite rencontré le cardinal-secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone, accompagné de Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations avec les Etats.

C’est la seconde rencontre entre Benoît XVI et le président Michel, après celle de 2006. En décembre 2008, le pape a également reçu le nouvel ambassadeur des Seychelles près le Saint-Siège, M. Graziano Luigi Triboldi, recommandant la réduction de la dette publique. Il s’agit d’un archipel de 155 îles, proche de Madagascar.

Le Vatican souligne, à l’issue de ces rencontres, « une vive satisfaction » pour les « relations cordiales bilatérales », et que les conversatiosn ont porté sur des thèmes d’intérêt commun.

Les entretiens ont notamment porté sur « l’engagement et la collaboration pour la promotion de la dignité humaine, surtout dans les domaines d’une grande importance sociale comme la famille, l’éducation de la jeunesse et la protection de l’environnement ».

A Rome toujours, le président Michel devait aussi rencontrer le Prince et le Grand Maître de l’Ordre souverain et militaire de Malte, Fra’ Matthew Festing.

Le président James Michel est en visite de travail en Europe pour participer au XIIIème sommet de la francophonie qui a eu lieu à Montreux, en Suisse (22-24 octobre 2010), une occasion de rencontrer les chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

A côté de la coopération francophone, figuraient aussi à l’ordre du jour de ce sommet, l’économie mondiale, le changement climatique, les droits humains, l’éducation, la culture et la démocratie.

Les Seychelles devaient aussi signer un « Pacte linguistique » avec l’OIF pour assurer une nouvelle ouverture vers les projets visant à améliorer l’utilisation de la langue française dans les îles. 

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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