ROME, Jeudi 21 octobre 2010 (ZENIT.org) – Le synode pour le Liban, convoqué à Rome par Jean-Paul II en 1995, et l’exhortation apostolique post-synodale que le pape Wojtyla a publiée au Liban en mai 1997, ont eu un impact positif, leurs fruits sont nombreux, en tous cas plus qu’on a l’habitude de le dire.
C’est Mgr Guy-Paul Noujaïm, évêque de Sarba, au Liban, qui a tenu, lors de sa rencontre avec la presse du 19 octobre à Rome, à rectifier ce qui se dit souvent de la mise en œuvre de l’exhortation apostolique de Jean-Paul II, « Une espérance nouvelle pour le Liban », qui a recueilli le fruit du travail du synode, du conseil-post synodal et de la réflexion de Jean-Paul II pour le renouveau de la vie ecclésiale au Liban.
Pour l’évêque libanias, au contraire, l’impact a été important. Surtout en raison de l’organisation du travail synodal en amont et en aval. Il explique que le pape Jean-Paul II n’a pas imposé une pastorale extérieure mais a recueilli le fruit de la réflexion de l’Eglise du Liban : « Souvent, dit-il, sans pour autant nous référer explicitement à tel ou tel paragraphe de l’exhortation apostolique, nous les mettons en pratique de façon naturelle ».
Cette position renouvelle l’espérance pour les fruits de ce synode qui est en train d’élaborer son Message final, qui devrait être soumis au vote vendredi après-midi, et publié samedi matin. Il élabore également les « propositions » à remettre à Benoît XVI qui choisira ou non de les publier.
Dans la nuit de mercredi à jeudi la commission des rapporteurs des carrefours qui travaille avec le patriarche Antonios Naguib, patriarche Copte d’Alexandrie, – Rapporteur du synode et qui sera cardinal le 20 novembre prochain -, et de Mgr Joseph Soueif, archevêque de Chypre des Maronites, secrétaire spécial du synode, a réuni les 194 propositions initiales pour les ramaner à 41. Mais elles feront encore, d’ici le vote de samedi, l’objet d’amendements.
L’assemblée doit aussi élire, à la majorité relative – la majorité absolue ne s’étant pas dégagée la semaine dernière – les 8 membres du « conseil post-synodal » chargé d’aider le pape pour son travail de synthèse dans une exhortation apostolique, et de suivre ensuite la mise en œuvre des indications du document, au-delà de la conclusion de l’assemblée, dimanche 24 octobre, par la messe présidée par Benoît XVI en la basilique vaticane.
Anita S. Bourdin