ROME, Mardi 12 octobre 2010 (ZENIT.org) – Le nouveau Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation a notamment pour tâche de promouvoir le Catéchisme de l’Eglise catholique promulgué par Jean-Paul II le 11 octobre 1992, annonce Mgr Fisichella.
Le premier président du nouveau Conseil pontifical pour la Nouvelle évangélisation, Mgr Rino Fisichella, naguère président de l’Académie pontificale pour la Vie, a présenté ce matin à la presse, au Vatican, le motu proprio de Benoît XVI « Ubicumque et Semper » sur l’institution de ce dicastère.
Mgr Fisichella a fait observer que le Catéchisme de l’Eglise catholique est « l’un des fruits majeurs de la ligne conciliaire, car il rassemble harmonieusement tout le patrimoine dogmatique et constitue le meilleur instrument de diffusion de la foi de toujours face aux évolutions et aux nouvelles interrogations des croyants et du monde ».
Rappelons que la date du 11 octobre 1992 souligne ce lien avec le concile ouvert par Jean XXIII trente ans plus tôt, le 11 octobre 1962 : Mgr Fisichella a souligné que dans un an, on fêtera les 20 ans de ce Catéchisme. Le 28 juin 2005, un Compendium de ce catéchisme a été promulgué par Benoît XVI.
Et toute la tâche du nouveau dicastère devra être soutenue par l’utilisation de « toutes les formes que le progrès de la communication propose » aujourd’hui.
Pour Mgr Fisichella, la Nouvelle évangélisation a suscité « une profonde réflexion de la part du Magistère » et elle constitue « un grand défi pour l’Eglise tout entière ».
Car l’Eglise doit maintenant « trouver les formes adaptées » pour le renouveau de l’annonce de l’Evangile aux « nombreux baptisés qui ne perçoivent plus leur appartenance à la communauté chrétienne », qui « sont victimes du subjectivisme ambiant ou d’un enfermement dans un individualisme privé de responsabilité ».
Il souligne que la lettre de Benoit XVI « concerne principalement les Eglises d’ancienne tradition » chrétienne qui ont « besoin d’un nouvel élan missionnaire » pour « répondre aux interrogations de notre temps ».
Pour le président du nouveau dicastère en effet, la Nouvelle évangélisation, ce n’est pas une « formule passe-partout » ou « magique ». Elle suppose un travail de réflexion pour « élaborer une pensée forte, capable de soutenir une action pastorale élevée, capable de vérifier précisément les différentes traditions et objectifs que ces Eglises possèdent du fait de leur histoire ».
Ce n’est pas non plus une « formule abstraite », car ses « contenus théologiques et pastoraux » ont été consolidés par le magistère récent. En outre, elle a pris forme dans de nombreuses initiatives des évêques, des conférences épiscopales et des associations de fidèles laïcs.
Anita S. Bourdin