ROME, Vendredi 1er octobre 2010 (ZENIT.org) – En vue de la visite du pape en Espagne, prévue les 6 et 7 novembre prochains, les évêques du pays ont invité les fidèles à « être très attentifs » à ce que dira le pape et à suivre ses interventions.
Le message de bienvenue au pape a été diffusé jeudi, à Madrid, au terme de la CCXVIIème Commission permanente de la Conférence épiscopale.
La visite à Saint-Jacques-de-Compostelle et à Barcelone aura lieu « dans des circonstances bien précises, à deux Églises diocésaines, où les évêques se sont déjà adressés à leurs fidèles, leur expliquant l’importance de cet événement providentiel et les appelant à accueillir le Successeur de Pierre ».
Mais les autres diocèses, affirment les évêques, doivent eux aussi participer : « Nous devons tous profiter spirituellement de la visite du Saint-Père, à qui nous souhaitons dès à présent la bienvenue ».
« Nous attendons avec foi et espérance sa visite. Nous savons bien que là où est Pierre, se trouve l’Église catholique, soulignent-ils. Saint-Jacques et Barcelone pourront le vivre de manière plus vivante et directe, mais tous les diocèses espagnols sont appelés à en bénéficier ».
« Beaucoup se rendront en pèlerinage à Saint-Jacques et à Barcelone. D’autres pourront voir et écouter le pape à travers les moyens de communication. Tous pourront, et même dès à présent, s’unir spirituellement aux intentions du pape en priant », ajoute le message.
La Conférence épiscopale espagnole a activé un site web pour pouvoir suivre la visite en direct.
A Santiago, les évêques rappellent que le pape « arrive en pèlerin dans un des lieux apostoliques les plus emblématiques des racines chrétiennes de l’Espagne, de l’Europe et de l’Amérique ».
A Barcelone, Benoît XVI consacrera le temple expiatoire de la Sainte-Famille, « un très bel espace, conçu et entrepris par le grand architecte et serviteur de Dieu, Antoni Gaudí », déjà en mesure d’accueillir la célébration du culte divin ».
« A la fin du XIXème siècle, conclut le message, quand le temple a été projeté, l’Église sentait déjà que la famille naturelle et chrétienne, basée sur le mariage, était une cellule fondamentale de la société, à laquelle l’État et l’Église devaient accorder une attention prioritaire, en se mettant à son service, sans la supplanter ».
