Allemagne : Les accusations contre Mgr Zollitsch sont sans fondement

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Le prieuré de Birnau, mêlé dans une affaire d’abus sexuel, ne dépend pas de lui

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ROME, Jeudi 3 juin 2010 (ZENIT.org) – Le prieuré de Birnau n’est pas et n’a jamais été sous l’autorité de Mgr Robert Zollitsch : les accusations lancées contre lui sont donc dépourvues de fondement, déclare l’abbé de l’abbaye cistercienne autrichienne de Wettinger-Mehererau, le P. Anselm van der Linde.

Il s’agit d’une affaire d’abus sexuel commis par un membre de cet Ordre religieux, il y a une trentaine d’années.

Mgr Zollitsch est pour sa part archevêque de Fribourg-en-Brisgau et président de la conférence épiscopale allemande. Il est au contraire le fer de lance de la lutte contre les abus sexuels et de la politique de transparence adoptée par l’Eglise d’Allemagne.

« La mise en cause de Mgr Zollitsch pour l’affaire concernant le prieuré de Birnau n’a aucun fondement », explique le communiqué qui en explique la raison : « les diocèses ne sont pas compétents dans les questions concernant les communautés religieuses ».

L’abbaye exprime ses regrets pour le « traitement inadéquat, par le passé, à la fois des victimes et des coupables ».

L’abbé rappelle que le prieuré de Birnau – qui se trouve en Allemagne – « appartient à la prélature territoriale de l’abbaye de Wettinger-Mehrerau, près de Brégence », dans le Voralberg autrichien.

Et, précise-t-il, « du point de vue canonique, l’abbé de ce monastère est responsables des membres de la communauté », et comme « la communauté cistercienne est un Ordre de droit pontifical », elle « n’est donc pas soumise à l’évêque local, mais au pape ».

Ce qui afflige surtout l’abbé Anselm, qui assume cette charge depuis un an, c’est le manque de « traitement adéquat » dans son Ordre, des relations aux victimes et aux coupables d’abus sexuels.

« Je ne peux pas faire en sorte que l’injustice n’ait pas eu lieu. Je peux seulement inviter et encourager les victimes à prendre contact avec les autorités de l’Etat et – si cela leur est possible – avec moi aussi », ajoute l’abbé Anselm.

Il répète donc une nouvelle fois qu’en aucune façon Mgr Zollitsch n’exerçait une responsabilité dans les décisions et les événements du prieuré allemand de Birnau.

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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