Prier, la première chose à faire pour la paix en Terre Sainte

Interview du père Pierbattista Pizzaballa, custode de Terre Sainte

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ROME, Lundi 1er Février 2010 (ZENIT.org) – A l’occasion de la deuxième journée d’intercession pour la Terre Sainte, organisée le 31 janvier, le père Pierbattista Pizzaballa, custode de Terre Sainte, a rappelé l’importance de la prière pour la paix en Terre Sainte.

L’année dernière, environ 800 communautés dans le monde ont prié pour la paix en Terre Sainte ; elles étaient cette année plus de 1000 pour cette seconde journée de prière organisée par des groupes de jeunes de Terre Sainte et d’Italie.

Interrogé par Radio Vatican, le père Pizzaballa a estimé que « prier » était la « première chose à faire pour la Terre Sainte ». « La prière est la première chose à faire parce qu’elle nous place dans une juste proportion dans nos relations avec les personnes ». « La prière nous met dans l’horizon de Dieu ».

Et puis, après la prière, « il y a l’engagement ». La prière « ne peut rester une activité du cœur qui risque de devenir un peu sentimentale », elle doit aussi mener « à un engagement concret, actif », a-t-il ajouté.

Il faut enfin du « courage », parce que nous avons besoin « de personnes qui nous aident à sortir un peu de notre petit horizon, qui soient audacieuses et capables de provoquer et de secouer un peu nos consciences ».

« Jésus est naturellement le cœur de notre prière », a aussi estimé le custode de Terre Sainte. « Nous ne pouvons pas parler et penser à Jésus sans penser à Jérusalem », ce lieu qui est « le fondement de la révélation de Jésus ». Ainsi, « prier pour Jérusalem c’est aussi, en quelque sorte, le cœur de notre prière ».

Le père Pizzaballa a enfin évoqué Jérusalem comme « une ville fascinante », mais aussi « très divisée, lacérée par de nombreuses divisions et discordes ». « Je crois que c’est un signe très fort que des millions de personnes dans le monde, que plus de 1000 communautés se retrouvent pour prier ensemble, en communion pour Jérusalem ». Cela « laissera sûrement une empreinte », a-t-il conclu.

Marine Soreau

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ZENIT Staff

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