Benoît XVI, citoyen d’honneur de la ville allemande de Freising

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ROME, Lundi 18 Janvier 2010 (ZENIT.org) – Benoît XVI a reçu le titre de citoyen d’honneur de la ville de Freising (Allemagne), le samedi 16 janvier au matin, en recevant en audience une délégation de Freising dont il fut l’archevêque de 1977 à 1982.

Joseph Ratzinger étudia aussi la philosophie et la théologie de 1946 à 1951 à l’Institut supérieur de Freising, avant d’y enseigner après son ordination sacerdotale, en 1951.

Le cardinal Friedrich Wetter, archevêque émérite de Munich et Freising, et successeur du cardinal Joseph Ratzinger, et l’actuel archevêque, Mgr Reinhard Marx, faisaient partie de la délégation.

Le pape a affirmé être « ému » de recevoir cette distinction, a rapporté Radio Vatican, le 16 janvier. « La ville de Freising joue un rôle très particulier. C’est ici que j’ai reçu la formation qui a déterminé ma vie et c’est pour cela que la ville est toujours présente en moi et moi en elle », a-t-il affirmé.

Benoît a aussi rappelé certains de ses souvenirs, notamment durant ses années de séminaire, juste après la fin de la guerre. « Le séminaire de Freising put ouvrir ses portes aux rescapés, c’était encore un hôpital pour les prisonniers de guerre », mais « nous pûmes reprendre [nos études] et ce fut un moment significatif dans notre vie : commencer enfin le parcours pour lequel nous nous sentions appelés ».

« Nous avons vécu de façon très ‘spartiate’ et sans ‘confort’ : nous dormions dans les dortoirs, nous étudiions dans des salles d’étude, mais nous étions heureux, non seulement parce que nous avions échappé aux misères et aux dangers de la guerre et de la domination nazie, mais parce que désormais nous étions libres. Et surtout, parce que nous nous préparions à notre vocation », a-t-il ajouté.

Evoquant les professeurs du séminaire, le pape s’est souvenu que leur « objectif principal » était « d’enraciner la foi chez les élèves, les rendant capables de la transmettre dans une époque nouvelle avec de nouveaux défis ».

Il a enfin évoqué le jour de son ordination, lorsqu’il s’allongea sur le sol devant l’autel : « Quand tu es là, allongé, tu es conscient une fois de plus de ta misère et tu te demandes : mais je vais vraiment être capable de cela ? ». « Le Seigneur lui-même imposait ses mains sur moi pour dire : c’est à moi que tu appartiens, tu ne t’appartiens plus seulement à toi-même : c’est toi que je veux, tu es à mon service ».

Marine Soreau

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ZENIT Staff

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