Dans son discours, le pape a dénoncé la « campagne de violence » qui a dévasté « certaines régions » dans du nord du pays. « La tragédie est évidente pour les populations locales ». « Certains enfants ont été traumatisés et contraints de commettre des crimes déplorables », a-t-il encore déploré.
« Beaucoup de propriétés ont été largement détruites, des veuves et des orphelins sont restés dans des conditions de pauvreté extrême, et beaucoup de personnes déplacées sont encore incapables ou ont peur de retourner dans leurs villages et dans leurs camps », a ajouté le pape en espérant pour le pays « une paix et une prospérité stable pour la population durement éprouvée sans cette région ».
« Je désire rappeler que la réconciliation et la paix ont été les thèmes principaux du récent synode spécial pour l’Afrique qui s’est déroulé ici, au Vatican, il y a quelques mois », a ajouté le Saint Père. « L’expérience de l’Eglise dans ce continent a démontré qu’une simple absence de conflit ne constitue pas la paix ». « Ce n’est qu’à travers l’instauration de la justice, de la réconciliation et de la solidarité que l’on peut obtenir une paix et une stabilité authentiques et durables ».
Le nouvel ambassadeur d’Ouganda près le Saint-Siège, Francis K. Butagira, a récemment été représentant permanent d’Ouganda auprès des Nations Unies à New York (2003), président de l’Organisation pour la conférence islamique aux Nations Unies à New York (2008-2009). Il est actuellement ambassadeur à Berlin, où il réside.