Sécurité routière : Première conférence ministérielle mondiale

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Les « responsabilités morales » des usagers de la route

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ROME, Mardi 24 novembre 2009 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège rappelle les « responsabilités morales » des usagers de la route et des voyageurs.

Mgr Agostino Marchetto, secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, a participé, à Moscou, les 19 et 20 novembre, à la première conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière, rapporte Radio Vatican. Un congrès qui a rassemblé les représentants de 110 pays invités par le président russe Dmitri Medvedev.

Mgr Marchetto a évoqué les défis auxquels l’Eglise veut répondre d’urgence « en promouvant une conscience renouvelée des responsabilités morales liées à la mobilité, comme l’observation du code de la route, nécessaire pour éviter accidents et tragédies ».

Pour Mgr Marchetto, « l’histoire de l’engagement direct de l’Eglise catholique dans les questions de sécurité remonte à il y a un demi-siècle ». Elle a consacré une attention particulière « aux personnes qui vivent sur les routes, spécialement les enfants des rues, les femmes et les sans-abri ». Des congrès ont en effet été organisés au Vatican par ce dicastère sur ces thèmes ces dernières années.

« La circulation est une question liée au bien commun, pour trouver une solution du problème de la formation d’automobilistes, de motocyclistes, de cyclistes et de piétons », a-t-il précisé, et implique « toute une série d’acteurs et d’organismes sociaux, non seulement l’individu et la famille, mais aussi la société en général et les pouvoirs publics ».

L’Eglise et l’Etat sont en effet appelés, a-t-il souligné, « chacun dans sa sphère spécifique de responsabilité, à fournir une instruction adéquate sur les problèmes et les attitudes liées à la sécurité routière. Alors que l’Etat a un rôle à jouer au niveau politique, administratif, pénal, lié au travail, technique et civil, l’Eglise aussi peut apporter sa contribution pour atteindre ces objectifs, principalement à travers le potentiel éducatif des institutions ecclésiales surtout pour les enfants et les jeunes ».

Mgr Marchetto a même souligné l’importance « vitale » de l’école pour la « prévention » routière pour enseigner aux jeunes « le respect des autres personnes » et les rendre « conscients que les problèmes de circulation font partie de l’utilisation et de la jouissance des biens communs et devraient être traités avec sensibilité ».

« Le Saint-Siège, a affirmé Mgr Marchetto, cherche une façon de coopérer et de promouvoir des associations dans ces différents domaines, de façon à rendre nos routes et nos moyens de transports plus sûrs pour tous ».

« L’Eglise catholique, a fait observer Mgr Marchetto, voit la mobilité, en premier lieu et principalement, comme un développement positif pour l’humanité. Dans toutes ses formes et ses aspects, la mobilité est une caractéristique de la vie humaine et du développement culturel, qui sont, à leur tour, inséparables du développement d’économies appropriées ».

« Sans l’infrastructure de base du transport contemporain, et des systèmes relatifs de transport, beaucoup de personnes ne seraient pas en mesure de trouver un travail adéquat ou de bénéficier, entre autres, des services de base dans le domaine sanitaire, social et culturel », a rappelé Mgr Marchetto.

« La mobilité a aussi une fonction sociale et de marché, a-t-il ajouté, car elle « fournit un « lien humain entre les personnes et les cultures et favorise l’interaction et le dialogue humain ».

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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