ROME, Jeudi 27 août 2009 (ZENIT.org) – Le bureau médical de Lourdes avait retenu, le 9 novembre 2005, comme scientifiquement inexplicable, la guérison d’une Italienne, Anna Santaniello, devenue la 67ème miraculée de l’histoire de Lourdes.
Le 19 août 1952, alors âgée de 41 ans et malade, elle avait été guérie après avoir été baignée aux piscines des Sanctuaires de Lourdes, lors d’un pèlerinage, comme le rapporte le portail en ligne des sanctuaires de Lourdes.
Née en 1911, Anna Santaniello était une grande malade cardiaque à la suite d’un rhumatisme articulaire aigu. Elle présentait une « dyspnée intense et persistante », ou maladie de Bouillaud, entraînant une pénibilité à parler et une impossibilité à marcher, des crises d’asthme intenses, une cyanose de la face et des lèvres et un œdème ascendant des membres inférieurs.
Elle aussi, aux piscines
Le 16 août 1952, Anna Santaniello se rendit en pèlerinage à Lourdes avec l’association italienne « Union Nationale Italienne de Transport des Malades à Lourdes et dans les Sanctuaires Internationaux » (la fameuse U.N.I.T.A.L.S.I.). Elle fit le voyage à Lourdes par le train sur une civière. Durant son séjour, elle était logée à l’asile Notre-Dame (ancêtre de l’actuel Accueil Notre-Dame, dans les Sanctuaires) et fit l’objet d’une surveillance constante.
Le 19 août, on la conduisit aux piscines sur une civière. Elle en ressortit par ses propres moyens. Le soir même, elle participait à la procession mariale aux flambeaux. Le 21 septembre 2005, la guérison miraculeuse d’Anna Santaniello a été reconnue officiellement par Mgr Gerardo Pierro, archevêque de Salerne. Depuis, Mme Santaniello s’est éteinte.
Contactée par le docteur Gianpolo De Filippo, au lendemain de sa guérison, voici comment elle résumait l’événement qui a bouleversé sa vie.
« Je suis venue à Lourdes avec, entre autres, un jeune homme de 20 ans, Nicolino, qui avait perdu l’usage de ses jambes à la suite d’un accident. Devant la Grotte, je priais la Sainte Vierge pour qu’elle redonne la santé au jeune homme demandant pour moi seulement la possibilité de continuer à travailler. A l’époque, j’étais infirmière de la Croix-Rouge […]. A mon retour en Italie (NDLR après la guérison à Lourdes), on m’a offert un poste à l’Opera Nazionale Materno Infantile […]. Le vrai don que j’ai reçu c’est cela, le fait d’avoir pu travailler et aider l’enfance malheureuse. »
Anita S. Bourdin