Indulgence plénière à l’Aquila pour fêter Célestin V

VIIIe centenaire de la naissance du pape des Abruzzes

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ROME, Mardi 25 août 2009 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI accorde une indulgence plénière (aux conditions habituelles prévues par l’Eglise), à l’occasion de la fête et du VIIIe centenaire de la naissance du pape Célestin V, à L’Aquila, la ville des Abruzzes dévastée par le séisme du 6 avril dernier.

Le « Pardon » du pape Célestin V – dont la dépouille a été retrouvée intacte sous les décombres de la basilique de Collemaggio, et que Benoît XVI est venu vénérer lors de sa visite du 28 avril – sera fêté à partir du 28 août, en présence du cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone.

Les célébrations rappellent également le 800e anniversaire de la naissance de Pietro da Morrone, élu pape en 1294, et devenu Célestin V.

La Pénitencerie apostolique annonce une indulgence plénière spéciale aux fidèles qui, au cours de cette année jubilaire, qui se conclura le 29 août 2010, viendront se recueillir devant la dépouille du pape qui visitera les diocèses des Abruzzes et du Molise pendant un an.

Lors de sa visite à la basilique, très endommagée, de Notre-Dame de Collemaggio, le pape s’est recueilli le 29 avril dernier devant les reliques du saint pape Célestin V, sauvées des décombres, et, sous les applaudissements, il a déposé là le pallium qui lui a été remis le jour de son intronisation, il y a 4 ans, le 24 avril 2005.

Des décombres, on a aussi sauvé la bulle pontificale de Célestin V dite « du pardon », de 1294, par laquelle il a attaché une indulgence plénière au pèlerinage de Collemaggio, chaque année les 28 et 29 août.

Pierre Morrone (v. 1215-1296), ermite des Abbruzzes, puis prêtre, reçut ensuite l’habit bénédictin, mais reprit bientôt sa vie solitaire… ce qui lui attira de nombreux disciples ! Il fonda alors une nouvelle communauté bénédictine qu’on appellera « les Célestins ».

Elu pape par le laborieux conclave de Pérouse, en 1294, il choisit alors le nom de Célestin V. Les historiens s’accordent cependant pour dire qu’il n’avait rien pour faire un pape et qu’à quatre-vingt ans, il avait plus de goût pour la vie de prière et la paix du monastère que pour le gouvernement pastorale et la vie de curie.

De fait, ses projets furent contrecarrés et ses efforts rendus vains par ses opposants. La souffrance et la déception le conduisirent à « renoncer » au pontificat la même année. Eloigné et assigné à résidence par son successeur – par crainte peut-être qu’il ne revienne sur sa décision -, il y remit son âme à Dieu.

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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